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2 février 2014 7 02 /02 /février /2014 18:35
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Non mais c'est sérieux ?!!

Je viens de lire un article des "Inrock", déjà ça ! (bon c'était partagé sur les réseaux sociaux, loin de moi l'idée d'acheter ce machin).


Ensuite, dans cet cet article je lis, Fauve à tué Fauve...(rien d'original, les fauves ont tendance à se bouffer entre eux...Mais les Inrocks, c'est pas Okapi, donc je m'interroge...)
Ils ont le sens du titre aux "Inrock", alors je lis, curieux comme un lecteur de "Closer" qui n'aurait de cesse d'en savoir plus sur la nouvelle compagne de François Hollande...

Bref, "Fauve", à priori, j'en ai rien à foutre. Il me semble que c'est un espèce de slameur aux textes adolescents, qui joue avec des musiciens dans un concept musical qui ressemblerait un peu à la chanson titre "Popular", de Nada surf. Et bien non ! Le mec qui fut le "premier" Fauve, est un artiste suisse qui fait un genre de musique à la "Radio Head" avec des textes anglais (c'est d'ailleurs plutôt pas mal dans le genre !).

Donc je lis. Quel drame ! Oui quel drame, que les "Inrock" aient tellement rien à dire dans leurs articles, qu'ils se décident, faute de mieux, à publier les états d'âmes d'un artiste en mal de droit de propriété.

Ce mec, le chanteur de "Fauve", se plaint du fait qu'il existe un autre groupe du même nom et qu'on le confond parfois avec eux (et là il a plutôt raison, puisque j'ai aussi confondu au départ)...Cet état de fait le dérange à tel point qu''il a décidé de "tuer Fauve" et de changer de nom d'artiste. Voilà pour l'intrigue de départ...


Outre le fait que vraiment, "je m'en carre l'oignon bien profond" du fait que ce mec ait décidé de changer son auto-intitulation de "Fauve", pour une nouvelle qui pourrait-être "King of Saindoux", ou autre chose, je trouve que ce genre d'écho à ses états d'âmes propriétaires, reflètent bien les idéologies de merde de la société dans laquelle nous avons la joie de vivre.

Si je n'avais pas la moindre volonté de faire comprendre mes états d'âme à moi, lorsque je lis ce genre d'articles, je résumerais ce dernier par le concept suivant : "propriété, table à moi, nom à moi, territoire, je pisse tout autour, à moi, territoire, à moi, houba houba, pas aux autres, verrous porte fermée, houba !"

Altruiste comme je suis, je ne me bornerais pas à cette explication quelque peu réductrice de la réaction qu'à suscité en moi cet article.

"Fauve", en voilà encore un de ces artistes en mal de propriété intellectuelle ! Il est vrai qu'il convient de ne pas lui jeter la pierre, pas trop vite du moins. Il ne fait que suivre le concept de propriété intellectuelle de la SACEM, prôné et vanté par la plupart des autres artistes adoubés par la SACEM (ou autres sociétés voués au droit d'auteur), la grande famille des musiciens qu'on passe à la radio, la grande famille du show bizz, la grande famille de l'art bourgeois qui seul se verra reconnu et diffusé en masse, puisqu’étant seul bénéficiaire du mécénat de la classe bourgeoise pour se faire reconnaitre en tant qu"art, musique...
Bref, "Fauve", dans sa volonté de possession pour lui et pour lui seul de son nom d'artiste, prône bien le concept bourgeois de la propriété intellectuelle, pendant de la propriété tout court, permettant à la caste dominante de fonder, soi-disant, de façon légitime, son pouvoir sur une masse de cons qui se laissent faire, à force d'avoir été convaincu depuis des siècles et des siècles, amen. Donc ça m'énerve.

Si seulement, l'art, les artistes, pouvaient être un peu plus contestataires, avec une volonté créatrice qui traiterait aussi, au moins parfois, du sujet des paradigmes de pensées que la société nous impose à tous. Si tout ceci se reflétait plus dans leur soi-disant art, ça me soulagerais ! Mais évidemment, la classe bourgeoise choisit bien ses artistes, pendants de la propagande intellectuelle qu'ils font peser sur les masses, pour que ces dernières continuent bien à se laisser faire comme des cons et ne remettent pas en cause la religion de leur esclavage consentant.

Pour mieux m'expliquer en exemplifiant ce que je dis ici, comme on parle de la fameuse "théorie du genre" actuellement, faisons-en un parallèle avec mon argumentation. Quand on entend un petit garçon dire d'une activité que ce n'est pas une activité pour les filles, socialement, on s'interroge immédiatement sur le fait que cette petite phrase peut être le prémisse d'un futur positionnement sexiste. De la même manière quand un enfant ne veut pas partager ses jouets, cela peut être le prémisse d'un comportement égoïste. Ici, nous sommes en présence d'un comportement égoïste qualifié d'un adulte qui ne veut pas partager ses jouets. Si cela n'allait pas plus loin, il n'y aurait rien de grave... "Tu ne veux pas partager ton nom ? Tu ne veux pas que d'autres s'appellent "Nicolas", ou "Fauve" comme toi, parce que toi tu t'appelle comme ça ? (toi, toi, toi, toi, toi, toi, toi...) "On s'en fout, on s'appelle comme on veut et si ça te fait faire des psychoses, démerde-toi avec, qu'est-ce que tu veux que je te dise !".
Hélas, ici, selon moi, puisque on a décidé de publier cet état d'âme à des milliers d'exemplaires, cette propagande de la toute puissance d'une philosophie vantant la propriété intellectuelle, a la possibilité de se diffuser dans l'esprit d'éventuels milliers de lecteurs qui ne voient pas plus loin que le bout de leur nez, tout en gobant inconsciemment les messages et idéologies qui y sont diffusés. L’argument de ce mec consiste a dire qu'on l'a dépossédé de son identité. Ce que je dis moi, c'est qu'on l'a déposséder de son pognon, de son orgueil et de sa volonté de faire savoir qu'il est beau, grand, fort, intelligent, doué et "tellement unique".

Comme moi aussi, je suis un grand enfant, j'ai décidé sciemment d'attendre qu'il trouve son nouveau nom, pour prendre le même, en prenant le soin d'y ajouter un petit signe genre ceci "§" devant ou derrière (en hommage à la SACEM, bien-sûr).

Pour ceux qui contre argumenteraient en me disant, "qu'est-ce que tu dirais si un groupe de rock, ou de reggae nazi prenait le nom de Gustavson ?"
A ceci je répondrais, que ça ou autre chose, rien de grave. En effet, j'estime que chacun, même la plus sombre merde, est libre de prendre le nom de Gustavson, que ce soit pour faire de la musique, faire de la merde, sauver le monde, ou pratiquer des génocides. Ceci ne m'empêchera en rien de vivre, d'exister, d'avoir mes propres philosophies de vie. Je ne suis pas mon nom, appelez moi comme vous voudrez (connard étant le nom le plus courant qu'on me donne...), si vous arrivez à vous faire du pognon avec "Gustavson", ça me fera bien rire, bon courage !

Je finirais donc par ce petit plaidoyer : "Bande de cons, si vous pouviez un tout petit peu vous sortir des carcans de la philosophie bourgeoise qu'on vous a inculqué depuis votre naissance, si vous arrêtiez de vous faire l'écho des arguments qui vous maintiennent dans une condition d'esclaves au service de nantis, si vous remettiez un tout petit peu en cause la notion de propriété qui ne rend finalement service qu'aux "propriétaires" que vous n'êtes pas pour la plupart,  votre vie serait un tout petit peu moins chiante !". Évidemment, si on se conforme à lire la presse spécialisée, à suivre les nouvelles qu'on nous donnent, à s'auto-réguler par rapport aux "ordonnances" médiatiques reflétant le bon "quoi penser, comment penser, ou penser, quand penser", le monde ou l'on vit, celui ou des millions crèvent la dalle au service de quelque-uns grâce à nous, aura de beaux jours devant lui ! Mais après tout, qu'est-ce qu'on en a à foutre, c'est nous les privilégiés, si les autres veulent notre pain, ils n'ont qu'à venir nous faire la guerre avec leurs cailloux..."Ah, ah, ah, ah, ah !"

5 décembre 2012 3 05 /12 /décembre /2012 09:57

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Chansons de GUSTAVSON en vidéo ici : lien Youtube nk

 

 

 

Autre article du blog :  "La transe", un sujet d'art contemporain plus atractif que le Cassoulet  

 

 

Ca faisait longtemps que le Gustavson's Blog n'avait pas relaté de quelques mauvaises expériences du quotidien et c'était très bien. Hélas, le quotidien, tel une infection de la gencive mal guérit enfermée sous un plombage, vient parfois nous rappeller que ça n'est pas en essayant de l'oublier, qu'il disparait. 

 

Le mois de décembre est déjà arrivé, que le temps passe vite ! Il y a tout un tas de choses qu'on est obligé de faire chaque début de mois et que l'on oublit. On oublit, jusqu'à ce que le fait de ne pas les avoir faite à temps, nous oblige à les faire au moment ou on s'apperçoit qu'on ne les a pas faite...(Cette phrase pourrait faire un refrain de le chanson du lundi..). Bref, quand on est chomeur, par exemple, en début de mois, il faut actualiser sa situation. Sinon, pas d'alloc ! Donc pas de souci, on actualise et on dit bien qu'on a pas travaillé, qu'on a pas fait de stage, qu'on a pas fait de formation et qu'on recherche toujours un emploi. Qu'importe que tout ceci soit vrai ou pas, si on veut ses alloc, on dit ça au site pole emploi en cochant les cases adéquates. Bonne note pour nos amis chômeurs, ou futurs chômeurs, si vous avez travaillé, mieux vaut pour vous que ça soit au black, donc mieux vaut ne pas déclarer vos heures. En tant que chomeur, vous n'avez pas le droit de gagner plus que votre allocation chomage. Ceci veut dire que toutes vos heures travaillées, seront automatiquement déduites de votre allocation de retour à l'emploi. Ceci veut dire que si votre job n'est pas un plein temps qui fera que vous ne serez plus chomeurs, vous n'avez aucun intéret à travailler, vous gagnerez exactement la même chose qu'en ne travaillant pas. Ah, si le système est con et absurde, c'est pas de ma faute, ni de celle des chômeurs ! En ce qui concerne le RSA, ce fameux truc qu'on nous avait dit avoir inventer pour que le RSAiste puisse avoir une activité rénumératrice complémentaire à son allocation...Et bien la seule possibilité que vous avez, est de travailler à mi temps. Travaillez moins et votre RSA sera suspendu, travaillez plus et ça sera la même chose...Ce que je dis là n'est ni juste, ni précis, tout ce que je sais, c'est qu'il faut bien calculer le nombre d'heures que l'on fera si on est au RSA et qu'on a trouvé un petit job de quelques heures par semaine, sinon, on risque fort de se retrouver avec encore moins de thune que lorsque l'on ne travaillait pas du tout. Et moins de thune qu'un RSA, je vous laisse imaginer la galère...
Pour en revenir à nos moutons, les débuts de mois, on a des petits rituels administratifs à acomplir pour que son mois ce passe au mieux. Dernièrement, comme tous les mois, j'ai voulu recharger ma carte de bus. Bon, là ça faisait un an que j'avais présenté mes papiers de chomeurs à l'agence de bus de ma ville, donc le rechargement automatique à la borne n'a pas fonctionné. Rien de fou, un petit passage à l'agence avec un document prouvant ma situation et tout rentrerait dans l'ordre, avais-je naïvement pensé...
Et bien, ça ne s'est pas tout à fait passé comme ça et je vais ici, vous relater ma petite aventure administrative...
Quoi, ma carte badgéo ne se recharge pas ? Oh, oh, oh, je suis bien embêté, il va falloir que je fraude le tram pour aller à l'agence CTS au centre ville ! Qu'à cela ne tienne, en route au wagon avant, pour voir les contrôleurs arriver de loin, au cas ou ils pointeraient le bout de leur nez pile au moment ou je suis dans mon tort. J'arrive à l'agence CTS, la seule de la ville me semble t-il, alors évidemment, comme toujours, elle est blindé. Comptez une demi heure d'attente minimum, même si vous y allez le matin. Arrivé au guichet, je montre mon attestation chomage que j'ai finalement réussi à imprimer lorsque le site de pole emploi à enfin daigné ne plus être en maintenance (ce qui lui arrive quand même sacrément régulièrement). Mais cela ne suffisait pas, il me fallait le chiffre de mon coéfficient famillial. L'an passé, j'avais du le récupérer à la CAF, mais pour cette année, la guichetière m'assura qu'il valait mieux que je passe directement à la mairie, qu'ils avaient un guichet spécialement affecté à ça. 
Pas de soucis, je prend mes jambes à mon cou et je fonce à la mairie. Premier couac, à l'accueil, la mairie me demande l'attestation de coéficient famillial de la CAF. Bon, je vais à la CAF.  Là bas, c'est un peu comme à la CTS, une demi heure d'attente minimum, même le matin. Donc je finis par avoir mon papier et je retourne à la mairie. Là, j'attend encore une demi heure environ, mais cette fois, accompagné de types prenant la pose, immobiles, habillés en kozaks, à l'occasion d'une exposition sur la Géorgie. Au millieu des gens qui poireautaient, j'ai trouvé cela un tout petit peu absurde...Puis j'arrive au guichet de la mairie, j'ai tous les papiers qu'il faut, la guichetière m'adresse à peine la parole, photocopie mes documents et me donne une attestation tamponnée et signée. Je retourne donc attendre une nouvelle demi heure à la CTS pour que mon parcours se finisse enfin. J'ai le temps de regarder le papier que m'a filé la mairie. Je vois mon coéfficient famillial de la CAF et je vois l'attestion comme quoi j'ai bien présenté mon coéfficient famillial établit par la CAF, à la mairie. Je constate juste qu'il y a un tout petit problème, les chiffres ne sont pas les mêmes sur les deux documents. La CAF me donnait un coéfficient famillial de 450 Euros, alors que la mairie à sur évalué ce coéfficient à 577 Euros. Pourtant, ils n'avaient en rien à changé ce chiffre, que seul la CAF peut établir. Il doit donc s'agir d'une erreur. Mais si j'avais été un peu plus bête et moins regardant, ce que j'ai bien failli être, je l'avoue, je ne me serais pas posé de question et j'aurais donné le papier de la mairie sans faire attention. Je pose alors la question à la guichetière de la CTS et elle m'explique qu'avec le papier de la mairie et le montant du coéfficient famillial qu'i s'y trouve, je dervais payer mon abonnement de bus deux fois plus cher qu'en présentant le papier de la CAF. Alors je m'étonne du fait que l'on puisse justifier sa situation avec le document de la CAF, au contraire de ce que m'avais dit la première guichetière CTS que j'avais rencontré pour me renseigner. La deuxième guichetière me confirme que j'ai été mal renseigné et que je n'avais nullement besoin de passer à la mairie. Ceci m'aurait quand même fait gagner une demi heure de ma vie, bien que privé d'une superbe exposition sur la Géorigie...Ca m'aurait surtout privé d'avoir failli payer mon abonnement de bus deux fois plus cher. Après pourquoi tout ceci, surement par la volonté d'une guichetière qui reçoit 30 clients à l'heure, de m'expédier au plus vite, par l'erreur d'une secrétaire de mairie qui a du me foutre le chiffre du coéfficient famillial de son client précédent..Si c'est une politique de la CTS d'envoyer ses clients à la mairie pour qu'ils puissent gonfler les chiffres des coéficients familliaux et faire payer les abonnements plus cher, c'est vraiment tout pourri comme conspiration ! 
Tout ça pour dire qu'avec l'administration, comme avec tout le reste (contrats ou autre), il vaut mieux vérifier à deux fois ses documents. Vous constaterez en regardant de plus près, que si il y a une erreur, c'est presque toujours à votre détriment (et encore, je mets presque, pour ne pas avoir l'air d'être trop absolu dans ma présomption..). Avec l'administration, comme avec beaucoup d'autres choses (travail ou autre), on perd beaucoup, énormément de temps pour rien. De l'arnaque, de la perte de temps, du quotidient quoi ! L'administration, les rapports contracuels, le travail, le quotidien qu'on nous impose, c'est chiant comme la mort, mais c'est la vie. Heureusement, il nous reste l'alcool et les psychothropes ! 

12 novembre 2012 1 12 /11 /novembre /2012 14:32

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Chansons e GUstavson en vidéo sur "Gustavsongs" : lien vidéo Youtube nk

 

 

Sur les socialistes à Strasbourg :

Les socialistes expulsent un squat à 2 jours de la trève hivernale

 

Sur la population visée, chanson en écoute  :   C'EST UNE BELLE JOURNEE !

 

 

 

 

A force de nous laisser priver de nos libertés, nos liberticides sont de plus en plus tentés de nous en enlever encore plus, afin de jouir encore mieux de leur pouvoir, issu de l'ascendant social qu'ils ont sur les vils buveurs de la populace.

Pour les pauvres, boire, c'est bien, mais comme on dit, loin des yeux, loin du cœur et du cœur, nos amis oligarques n'en ont pas tellement pour côtoyer les fâcheuses conséquences des méfaits qu'ils occasionnent. Oui, ces gens dirigent ce monde, oui, les bourgeois ont rendu le monde tel qu'il est, bien pourri, nous invitant à boire pour nous donner du baume au cœur et oublier un instant, l'odeur nausée abonde du système dont ils sont les princes.

Voilà pour la mise en place du décor, le décor, celui que nos amis oligarques et leurs compères commerçants bourgeois, héritiers ou nouveaux riches, plantent de plus en plus dans les endroits ou ils vivent, les endroits beaux, les endroits sympas, les centres villes... Ce décor, à Strasbourg comme dans les autres grandes villes de France, c'est un paysage calme et paisible, à l'abri des exploités, des smicards, des chômeurs, des clodos...A l'abri des jeunes dépravés et des vieux exclus. Ce décor, c'est un décor entre eux, entre gens de bonne compagnie, avec des boutiques de luxe, des restaurants hors de prix, des cafés bourgeois, ou se côtoieront notables du cru et touristes en mal de consommation exotique.

A Strasbourg, les gens étaient plein d'espoir, les pauvres. Ils ont élu un maire socialiste et ils ont cru que le PS était de gauche...Bien naïfs ces électeurs ! C'est vrai qu'en Alsace, un élu qui n'est pas à l'UMP, c'est plutôt rare, plutôt très rare...Mais est-ce qu'un élu PS, ça n'est pas un tout petit peu pareil ? (le point d'interrogation ne sert pas à grand chose, je sais...).

Une semaine après avoir fait expulser un squat à deux jours de la trêve hivernal, ce cher Roland Ries, maire PS de Strasbourg, va faire entrer en vigueur un arrêté interdisant la consommation d'alcool en centre ville, sur la voie publique. Et oui, la consommation d'alcool sur la voie publique provoque moultes nuisances aux riverains capables de se payer un loyer en centre ville et altère le standing que nos élites tentent de faire arborer à la belle ville de Strasbourg.

Strasbourg, la capitale européenne qu'on sait pas bien pourquoi elle n'est pas qu'à Bruxelles, la ville du fameux marché de noël tellement chiant qu'on y recommanderait presque d'y faire un petit attentat terroriste, la ville encerclée par des troupeaux entiers de flics et CRS, la ville aux caméras de surveillance (rien qu'au centre ville aussi !), la ville ou on ferme les quais quand il y a trop de jeunes qui s'y réunissent le soir, la ville ou les concerts organisés par la mairie se finissent avant 21h, pour laisser place à des sons et lumières coutant la race de thune pour amuser les touristes...Bref, une ville que j'adore !

Tout ce qu'il lui reste à cette ville, c'est que c'est une ville étudiante, avec des jeunes qui sortent le soir et qui font que c'est un peu sympa de s'y balader au centre ville, que les rues ne sont pas désertes, qu'il y a encore un peu d'animation, même si déjà aujourd'hui, il n'y en a plus tellement. A Strasbourg, les endroits ou l'on peut s'amuser pour pas cher sont très rares, alors on s'organise autrement et quand il fait beau, on picole dehors, sur les quais, dans les parcs, parce qu'on a pas forcément de quoi se payer des bières à 4 Euros toute la soirée dans un bar et qu'on habite pas au centre ville, parce que les loyers sont trop cher.

Mais cet arrêté vise avant tout à emmerder une population précise, qui boit de l'alcool au centre ville, il s'agit des clodos. Le clodo, il est au centre, parce qu'on récolte quand même plus de thune au centre ville qu'au fin fond de la banlieue. Le clodo, il boit, parce qu'il a une vie bien pourri et qu'il faut bien se détendre. Alors maintenant, le clodo, il va devoir se planquer pour descendre sa canette, parce que ça gêne les bourgeois de croiser la misère dont ils sont pourtant responsables. Mais les bourgeois, les notables locaux, les élus, les restaurateurs et cafetiers du centre ville, ils veulent l'opulence et ils l'ont. Ils ne veulent pas partager leurs richesses et en plus, ils ne veulent pas en subir les conséquences, comme des clodos à leurs portes, un alcoolisme festif ou plus régulier dans leur quartier. Ils en veulent toujours plus, pour que les touristes aisés viennent toujours plus nombreux, afin de dépenser leur thune dans les cafés de ceux qui ont milité pour cet arrêté scandaleux.

Tant que l'on se laissera faire, les bourgeois continueront à abuser et à nous priver de nos libertés restantes, une à une. Alors on peut la jouer à la Stephane Hessel, s'indigner, dire, "hou la la, ils ne sont pas gentil à la mairie PS de Strasbourg...". On peut faire ça, ou se révolter, dire que trop, c'est trop et agir de façon ludique, par rapport aux libertés que l'on tente de nous arracher. Boire ou ne pas boire d'alcool au centre ville, ne changera pas le monde, mais c'est un symbole de plus de l’oppression bourgeoise. Un symbole contre lequel il nous est possible de lutter symboliquement, de manière simple et ludique.

Je vois d'ici les électeurs de droite (donc du PS aussi...), s'insurger en accusant les contestataires de l'arrêté, de ne lutter que pour défendre leur alcoolisme dégénéré. Mais qui c'est qui vend l'alcool, qui le fabrique, ou est-ce qu'on l'achète ? Qui profite de cette mâne financière ? Toujours les mêmes, les bourgeois et ces mêmes cafetiers du centre ville. Si l'alcool arrive à mobiliser là ou d'autres sujets auraient du être plus susceptibles de le faire, c'est quand même toujours bon à prendre.

Alors que faire ?

Ce soir, il y a une grande manifestation place Broglie à Strasbourg pour contester cet arrêté. Alors une manif pour une manif, ça ne sert à rien. Pour correspondre au thème de la soirée, ramenez vos bibines et picolez jusqu'à en avoir la gerbe. Il sera temps ensuite de faire profiter le centre ville de votre état d'ébriété et pourquoi pas, d'aller vous réconforter dans un des cafés de notre cher centre ville. "Pendant ce temps, Notre rabat joie de maire sera présent, dans les salons de l'Hôtel de Ville à partir de 18h30 à l'occasion de la présentation des bières de Noël organisée par la Ville de Strasbourg et le Syndicat des Cafetiers de Strasbourg, les deux responsables de cet arrêté." C'est marrant ces petites coïncidences, n'est-ce pas ?  (phrase entre guillemet issue de cet article : lien strasbourg curieux nk

Ensuite, le Gustavson's Blog vous invite, à chaque fois que vous êtes bourré, voir très bourré, à prendre un bon thé dans nos cher café du centre ville. Vous pourrez également vous balader dans ce même centre en chantant quelque-unes de vos chansons préférées à tue tête et si le cœur vous en dit, de copuler devant les caméras de surveillance de notre cher centre ville, vous constituant une sexe tape à moindre frais.

Au centre ville de Strasbourg, vivons heureux, alors ne vivons pas cachés, grâce à l'arrêté anti alcool de Roland Ries et du syndicat des cafetiers de Strasbourg, donnez du standing à la capitale européenne, sexe, droque et alcool rimeront avec centre ville !

"Une galette en ville, c'est un petit pas pour votre cirrhose, un grand pas pour leurs névroses !" "Luttez, gerbez au centre ville !". (C'était un message de la collective de la décontraction)

9 février 2012 4 09 /02 /février /2012 21:59

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Sur le sujet :

Le grand ménage !

Fallait bien remplacer Dieu par quelque chose...

 

 

Parfois, on se sent coincé dans son putain de petit univers que l'on s'est crée. C'est un putain de petit univers rassurant ou plus l'on reste, plus on a envie d'y rester et plus on y passe de temps, plus on s'y s'en mal. On y est comme enfermé dans ses angoisses, se croyant à l’abri de celles qu'on imagine venir du dehors, alors que nos émotions ne viennent que de nous même.

 

On a donc peur d'un truc qu'on s'invente et plus on à peur, plus on se rapproche de ses peurs, plus on les subits, plus on vit avec, plus elles nous commandent. On a peur de se sortir d'une zone de confort, qui en fait est bien pourrie et pas du tout confortable..Mais comme on la connait, qu'on y a ses habitudes, on reste dans cette zone pensant que l'on risque beaucoup à en sortir. En vérité, on ne risque pas grand chose, si ce n'est d'aller mieux en changeant un peu d'air.

On se sent coincé dans son appartement, sorte d'agoraphobe, autant qu'on se sent coincé dans son corps. Plus on est dedans, moins il supporte nos angoisses, nos colères, notre esprit rageux...Alors il se venge, nous rend malade, en mauvaise santé, ce qui ne fait que s'accumuler sur une sorte d'état dépressif.

Parfois, notre corps nous enferme et c'est symbolique, plus on reste coincé, plus notre corps se coince. L'estomac reflue, pour de plus en plus empêcher l'air extérieur d'entrer. Les intestins gardent ce qu'on ingère, jusqu'à empêcher de sortir les déchets qu'on accumule. On devient comme une sorte de statut de pierre, qui à force d'avoir peur de ses émotions, d'en souffrir et de les rejeter parce qu'elle nous font du mal, se transforme peu à peu en une masse d'atomes compressés, qui durera peut-être éternellement sans aucun but. Alors à quoi bon l'éternité si c'est pour ne même plus se rendre compte qu'on est là. Ça doit lui faire une belle jambe à Jeanne d'Arc de savoir qu'on la connait encore et qu'on raconte plein de connerie sur sa gueule depuis tout ce temps...

En gros, on pourra toujours interpréter les phénomènes extérieurs à nous même comme on veut, ne pas être d'accord avec les interprétations des autres, on est tous, qu'on le veuille ou non, qu'on en ai conscience ou pas, confronté à nos émotions en premier lieu, avant tout le reste. On est chacun responsable de ses émotions et si l'on se sent bien ou mal, cela vient en premier lieu de nous même. Quand on y réfléchi, cela nous donne un grand pouvoir sur nous, un pouvoir d’épanouissement, de destruction, de stagnation ennuyante, ou autre chose.

"Les émotions sont au service de l'humain, pas l'inverse...", ça c'est dans le meilleur des cas. Hélas, la plupart du temps, on reste soumis à nos émotions, parce que la plus part du temps, nous ne les comprenons pas. Il est plus facile d'être esclave d'un truc, quand on ne le comprend pas. Voyez ce système économique : si la plupart des gens exploités, jusqu'à devenir des esclaves consentant, comprenaient vraiment qu'en toute logique, ils sont le dindon de la farce de notre économie néolibérale, ils trouveraient le fait d'y obéir absurde et ils se révolteraient contre...Mais comme ils ne comprennent pas, ils se laissent bercer par les avis commun, que ceux qui comprennent très bien leur mettent chaque jour dans la tête, à travers une propagande médiatico politique bien ficelée...Pour les émotions, c'est le même principe, notre corps les ressent, les subis et notre tête ne sait pas les interpréter. Du coup, sans comprendre, on ne solutionne rien et l'on continue à subir les mêmes émotions, qui nous guident nos vies à notre place dès qu'elles veulent bien arriver.

Comme toujours, lorsqu'on se sent submergé par quelque chose que l'on ne comprend pas, on veut fuir, c'est humain...Oui l'humain, c'est un tout petit peu lâche !
Alors on fait comme si on ne les avait pas, ces émotions, mais on les a quand même...Pas de bol ! Alors on se ment à soi-même, un petit peu tout le temps, globalement sur tout. Tout le monde connait des gens comme ça, on l'est tous au moins un peu...Je connais une personne chez qui c'est tellement abusé, qu'elle s'invente un personnage, des postures sur pratiquement tout...Une sorte de jeu de rôle, mal joué en plus.
Et puis il y a l'inverse, une personne qui met l'émotionnel par dessus tout, en y comprenant pas grand chose, en interprétant rien..Du coup, dès qu'une émotion arrive c'est top priorité, on arrête tout et on prie jusqu'à ce que ça s'arrête. Ces personnes là sont très souvent des hystériques...

Les émotions existent et si elles sont là c'est bien qu'elles servent à quelque chose..Et puis comme ça, on sait comment différencier les humains des robots. Avec ses émotions, il ne s'agit pas de rentrer dans le déni ou la frustration, il s'agit de comprendre ce qu'elles sont, pourquoi on les ressent, pour mieux vivre avec, parce qu'on a pas le choix. Et puis les comprendre soit même, ça évite que d'autres les comprennent à notre place et en profitent pour nous manipuler, c'est toujours ça de prit !

23 janvier 2012 1 23 /01 /janvier /2012 00:36

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Sur le sujet :

Fier d'être un humain !

Condescendant

Bonne année bande de cons !

 

 

En ce moment, j'ai une réelle aversion pour les êtres humains en général et donc pour moi même en particulier. C'est juste statistique, il se trouve que je suis l'être humain que j'ai le plus souvent l'occasion de côtoyer.

Si la vie était si facile et qu'on ne se faisait jamais horreur à soit même, il n'y aurait ni défi, ni étapes à surmonter, ni intérêt quelconque à devoir sublimer son personnage en se supportant, jusqu'à parfois s'aimer, ou au moins, aimer en savoir plus sur nous même et une certaine réalité qui nous entoure. Bref, on se ferait gravement chier dans ce putain de vidéo game, foutage de gueule universel qui se substitue à une naturalité enfouie sous des siècles du jeux de rôles représentés par notre civilisation.

On en apprend chaque jour un peu plus, mais on ne gère pas toujours aussi bien les informations reçues, alors parfois, il nous arrive de devenir plus con, c'est la vie...On pense parfois devenir plus adulte et d'autres fois, on se surprend à avoir l'impression de découvrir des choses avec des yeux d'enfants...Ces deux états s'alternent en se jalonnant d'émotions déprimantes et d'enthousiasmes euphoriques. Voilà quelques pics dans le climat ambiant, mais la plupart du temps, on ressent moins et l'on s’ennuie dans un quotidien fait d'habitudes et d’instincts de survie...

31 décembre 2011 6 31 /12 /décembre /2011 04:33

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Sur le sujet :

Quand Eva Joly s'explique...

Votez "Biquette" !

 

 

Et voilà, encore une année de passée, ça y est c'est 2012, l'année de la fin du monde !

Une fois que vous aurez pris votre dernière cuite de fin du siècle (qui n'aura duré que 12 ans finalement, ça fait court...), vous allez pouvoir vous réveiller avec une gueule de bois qu'il vous sera difficile de quitter tout au long des prochains mois qui passeront. En plus du train train habituel vous menant tel des zombies au taf, à la télé, au pieu, puis au taf, vous allez vous coltiner quelques doux évènements de formatage, qu'on aura concocté pour vous.

Non, cette année ne sera pas une année de coupe du monde de foot (quoi que nous aurons le privilège de déployer nos yeux globuleux devant les Jeux Olympiques..), mais l'année des présidentielles...Ça va être sympa ! Et quand ça sera finit pour la France, on aura droit aux élections américaines...Youhou !

Ironie du sort, c'est presque au même moment dans ces deux pays, que furent élu au suffrage universel (de ceux qui s'y connaissent autant en politique, que des veaux s'y connaissent en culture fourragère), des personnalités politiques plus jeunes, que l'on nous a tant vanté comme des hommes d'action, aux méthodes nouvelles...Hmm...

Bon, ben on a pratiqué le Sarkozy et le Obama...Ils sont effectivement plus jeunes qu'un Chirac sauveur de Le Pen ou qu'un Mitterrand cancéreux généralisé. Ils sont aussi peut-être plus vif d'esprit qu'un Georges W Bush...Et c'est à peu près tout. Oui, nous avons eu de formidables VRP, à la tête de ces deux états et cette année, nous aurons l'occasion de les reconduire à leur poste...En plus, il y a de fortes chances pour que ça se passe, malgré un bilan de "règne" catastrophique.

Le but de cet article n'est pas d'entrer dans les détails, mais il parait évident que des SDF dorment encore dans la rue en France (ils sont même plus nombreux qu'il y a 5 ans), contrairement à ce que nous avait promis notre cher Nicolas. La dette publique dont on nous rebat les oreilles n'a jamais subit une telle augmentation que durant cette législature en France et le pouvoir d'achat à largement diminué (surtout pour les classes peu aisées)...Mais ça n'est pas de la faute de notre gouvernement, c'est à cause de la crise économique...

Pratique les boucs émissaires, chez les fachos du FN, c'est la faute à l'immigration, chez Sarko, c'est la faute à la crise et si j'ai pissé de travers, ça sera la faute au canard WC !?

Et la crise, c'est la faute à qui ? Aux banques de dépôt, qui sont aussi des banques d'affaires et qui font de bonnes affaires avec les dépôts qu'on est obligé d'y foutre. Dire qu'ils nous font payer des agios au moindre centime à la cave, qu'ils nous arrosent de frais bancaires à tout va et qu'en plus, ils se servent de notre fric pour le faire fructifier sans nous faire participer au bénéfices...Ils font leur thune en jouant au casino avec, en faisant des placement hasardeux, sensés rapporter beaucoup en peu de temps..Et puis un jour, à force que tout le système financier finisse par se baser sur des placements hasardeux, faisant gonfler les bulles spéculatives...Plouk ! Les bulles éclatent, les marchés s'emballent, paniquent, les courts de la bourse s’effondrent et c'est la crise...

Alors qu'on t-ils fait face à ça, les Sarkozy et Obama ?

Ils ont donné plein d'oseille, notre oseille, aux banques pour qu'elles ne fassent pas toutes faillite et que ça soit encore pire...¨Pire pour qui ? Pas pour moi, j'ai rien sur mon compte, pas pour les gens qui se font déjà bien spolier par les banques et le système financier mondial...Non, pire pour ce système totalitaire dominant le monde à l'aide des instruments de la finance mondiale !

Alors on a donné aux banques et en retour, les banques ont empêché les emprunts des entreprises et des particuliers...Sympa, non ? On les aide et elles ne nous aident pas à faire repartir l'économie mondiale par l'investissement et la consommation...Du coups, moins de commandes pour la production, licenciements massifs, chômage en augmentation...A croire que l'intensification de la précarité doit être profitable pour les tenants du système politico-financier...Baisse de marge de manœuvre de la population = règne par la terreur économique.

Chez Obama, les gens se sont fait foutre dehors de chez eux par les banques, qui leur avait fait souscrire à des emprunts dont le taux d'intérêt était modulable...C'est la crise ? Bon ben on quadruple les taux d'intérêts. Vous ne pouvez pas payer quatre fois le prix indiqué au départ ?..Bon ben dehors...Quoi, vous avez participé à renflouer les banques américaines à hauteur de centaines de milliards de dollars par les impôts que vous avez payé ? Ben vous vous êtes bien fait couillonner..Comme on dit, au Casino, y en a qui gagnent, y en a qui perdent...
Cependant, même au Casino, ce ne sont pas systématiquement les mêmes qui gagnent, à moins que le jeu soit truqué...Aurait-on pris la main invisible régulatrice des marchés, pour la balancer à la gueule des populations que l'on maintient volontairement dans la précarité ?

Obama, son fer de lance, c'était sa nouvelle politique de santé, qui se voulait plus sociale, en augmentant les remboursements des frais médicaux...Quand cette réforme fut votée, on en parla jusqu'en France, comme d"une révolution dans ce pays...Après quatre ans, il ne me semble pas que les américains aient bien vu la différence avec l'ancien système...Les riches vivent plus longtemps et les pauvres ont tout intérêt à ne pas tomber malade pour rester en vie...

Bref, vous allez pouvoir voter cette année. Aux USA, vous voterez Obama, ou un républicain. Super ! En France, vous voterez au second tour pour Sarkozy ou Hollande, parce que les sondages ont dit que ça serait comme ça...C'est chouette les sondages, ça permet aux gens de se dire que tel ou tel candidat n'a aucune chance d'être élu et qu'il faut, de ce fait, aller à l'essentiel et pratiquer le "vote utile". En plus, avec le spectre d'un second tour avec Le Pen, c'est bien pratique pour culpabiliser les électeurs qui voudraient se tourner vers un autre candidat que ceux des grosses écuries...
Bien-sure, dans le panel de tous les candidats possible, aucun ne remet réellement en cause les institutions et le système politico-financier mondial..Au mieux nous diront-ils quelques petites phrases qui font genre...

Aujourd'hui, 30 décembre 2011, c'est le dernier jour pour s'inscrire sur les listes électorale et je suis fier de ne pas m'inscrire à cette mascarade...Moi, je ne m'inscris pas, par choix. La plupart des autres ne s'inscrivent pas parce qu'ils se foutent de la politique, n'y comprennent rien et ça arrangent bien les gros partis institutionnels, habitués à la gestion du pouvoir politique. En effet, si les gens qui ne comprennent rien au système, (pas qu'ils soient plus bêtes que d'autres, mais ils ont souvent des priorités plus concrètes, comme bouffer le soir, boucler leurs fins de mois...(Les petits bourges diront que ça fait misérabilistes...Évidemment, ce sont des petits bourges, les problèmes de budget, c'est une légende pour eux...). S'ils continuent à n'y rien comprendre, ça permettra à ce qu'ils ne se mêlent pas de choses "sérieuses" et n'embêtent pas trop les oligarques. Si en plus, on crée un système ou ils doivent s'inscrire pour voter, on est sûre qu'ils ne pourront pas se soumettre à la pulsion d'un bulletin contestataire dans l'urne, poussée par une campagne qui va s'emballer, bien après le dernier jour des inscriptions sur les listes électorales. Ben voilà, plein de gens ne vont pas s'inscrire sur les listes électorales, parce qu'on s'est bien occupé à les placé bien loin du jeu politique et de la compréhension des institutions qui les gouvernent.

Je vous souhaite une excellente année bande de cons ! Je la souhaite aux cons qui votent et aux cons qui ne votent pas (comme moi !). Je la souhaite aux cons qui suivent du regard la laisse du champ médiatique...Wouf ! Et je la souhaite à ceux qui ont décidé égoïstement de ne plus s'en occuper et de se plonger la gueule dans des bouquins, évasion d'autistes pseudos intellectuels...J'aimerais souhaiter qu'on devienne tous moins con, mais Noël est déjà passé. *
Je pourrais toujours faire la résolution d'être moins con moi même pour la nouvelle année, mais je ne pourrais pas faire de résolution pour vous.

Bref, bonne année, vive les Mayas et vivement le 21 décembre prochain !

4 décembre 2011 7 04 /12 /décembre /2011 23:42

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Le Gustavson's Blog a un an !

La religion du travail...

La sacralisation du travail...

 

 

Et oui, c'est bien connu, Gustavson ne s'est pas fait que des amis avec son Blog. Le Gustavson's Blog renferme quelques avis tranchés, volontairement exagérés parfois, qui suscitent de nombreuses réactions, enthousiastes ou haineuses.  Tout le monde n'a pas le même avis sur tout et moi j'ai le mien. Le votre, différent ou pas, est évidemment le bienvenu sur ce portail, vecteur d'idées alternatives à celles qui dominent notre belle société. Le débat est salutaire, s'il n'est pas de mauvaise foi. Il se trouve qu'une personne victime de troubles, me harcelant sur tous les supports informatiques à mon nom ou à celui de Gustavson, a vu ses commentaires supprimés. C'est de la censure, certes. Disons que ses commentaires n'apportaient pas grand chose au blog. Disons qu'ils se résumaient à crier à tout va, par delà les commentaires d’articles, que l’auteur du Gustavson's Blog est un connard, qu'il a fait si ou ça dans sa vie, qu'on ne supporte pas sa personne, à tel point que cela nous obsède...

 Et bien justement, je me suis un peu renseigné sur les obsessionnels compulsifs et j'ai trouvé un article très intéressant que je publie ci-dessous. Espérons que cela pourra aider les gens qui ont besoin de conseils pour ce type de troubles...

Trouble obsessionnel compulsif (TOC)

Définition du mot Trouble obsessionnel compulsif (TOC) : Perturbation de la personnalité par des idées obsédantes

Généralement associé à la compulsion , qui pousse à accomplir des actions réprouvées par la volonté consciente, ce trouble du psychisme se traduit par la production récurrente de pensées et de représentations obsédantes dont on a conscience sans pouvoir y mettre fin. Exemple : obsession de la propreté ou du rangement, peur excessive de la contamination, incapacité de se débarrasser des objets etc. Durablement installé et pesant de façon sérieuse sur le comportement, le TOC entre dans le domaine des névroses sous le nom de névrose obsessionnelle. (info issu du site : http://www.psychologies.com/Dico-Psycho/Trouble-obsessionnel-compulsif-TOC

Les TOC, une maladie que l'on peut soigner

info issue du site : http://www.psychologies.com/Moi/Problemes-psy/Troubles-Maladies-psy/Interviews/Les-TOC-une-maladie-que-l-on-peut-soigner

 

Christophe André est médecin psychiatre à l'hôpital Sainte-Anne à Paris, il est l'auteur, entre autres, de Petites angoisses et grosses phobies (Editions du Seuil).

Laurence Ravier

 

Psychologies : Qu'est-ce qu'un TOC ?


Christophe André :" Le trouble obsessionnel compulsif est une maladie anxieuse assez sévère. Le patient souffre d'idées fixes, qui deviennent envahissantes, angoissantes et tyranniques.

Le mode opératoire de ces troubles est toujours le même : une idée intrusive surgit (ai-je bien été vérifier que le Gustavson's Blog n'a pas encore édité un article pour que j'y mette un commentaire débile ?) qui déclenche une très forte angoisse. Il devient impératif d'aller vérifier. Et à chaque fois que cette interrogation obsédante ressurgit, le malade va se rassurer avec ce rituel de vérification. Mais ce mécanisme va rapidement tourner à l'obsession, les gestes rituels ne parviendront dès lors à baisser le niveau d'angoisse que de courts instants seulement. C'est ainsi que la personne ira vérifier 10 fois, 20 fois ou trente fois et que sa conduite va peu à peu être dominée et dirigée par son TOC."

 

Peut on guérir d'un TOC ?


Christophe André : "Les guérisons totales et complètes sont très rares, il est préférable de parler de rémission partielle. Rémission, car un TOC peut toujours ressurgir chez un patient qui a été traité. Partielle, car on ne peut jamais éradiquer totalement les symptômes. Il faut donc s'attendre à ce que certains commentateurs, reviennent par période sur le blog, pour commenter, non pas les articles, mais le fais que je suis un connard et que ça les obsède).

On obtient aujourd'hui de très bons résultats grâce à une prise en charge thérapeutique et médicamenteuse. On arrive ainsi à limiter les rituels et à permettre aux patients de reprendre une vie normale. Il est en effet difficile d'imaginer à quel point ces troubles peuvent dévorer votre vie" : certaines personnes arrivent à visiter le Gustavson's Blog plusieurs fois par jour, juste pour vérifier s'il n'est pas possible de rebondir sur un mot mal placé, ou une idée que l'on estime douteuse, pour dire que derrière Gustavson, se cache la pire des ordures... "Le calcul est rapide à faire.."Ça fait beaucoup, de temps passé derrière son ordinateur dans le seul but de faire du harcèlement et de la diffamation. 

Il est donc primordial de consulter un spécialiste et de se faire soigner. "D'autant qu'aujourd'hui, de très nombreux travaux de recherche sont en cours afin de mieux comprendre les TOC, qui ont des origines psychologiques mais également des origines biologiques indiscutables."

 

Quels conseils offrir à l'entourage ?


Christophe André : "Si les TOC s'avèrent usants et épuisants pour ceux qui en sont victimes, il en est de même pour la famille. Les malades souffrent terriblement car ils se rendent parfaitement compte de l'absurdité de leurs gestes, mais ils sont démunis et impuissants. Ils peuvent même se montrer très colériques et agressifs s'ils sont bousculés dans leurs rituels.

 

"Cependant, le premier conseil que je donnerai à l'entourage, c'est de ne jamais entrer dans le jeu du TOC. Sinon, tout le monde en devient l'otage. Cela requiert beaucoup de ténacité et de persévérance", car il est parfois plus facile de céder, en ne répondant pas, par exemple, à l'un des multiples commentaires stupides d'une personne complètement obsédé par mes publications et ma personne.

 

Il ne faut donc rien changer à la vie du blog, et rappeler au patient que ce TOC est son problème, pas le mien.

 

Le docteur continue :

"Cela ne signifie bien sûr pas que vous êtes indifférent ou rancunier, mais il faut lui montrer (à la personne victime de son obsession) quels sont les gestes normaux" : lire un article et le commenter parce qu'on a un commentaire à faire par rapport à l'article et non par rapport à la vie personnelle de l’auteur de ces derniers est une chose tout à fais normale".

Les obsessions, c'est autre chose, c'est passionnel, non contrôlé, vecteur de souffrances multiples pour les obsédés en question. C'est pour cela que j'efface dorénavant les commentaires du type de ceux que font les victimes d'obsessions compulsives, dont les troubles se concrétisent par un véritable harcèlement. En plus d'être stupides, inintéressants et totalement hors sujet, ces commentaires et leur publication conforte les personnes victimes de troubles, dans leurs comportements obsessionnels compulsifs à mon égard.

 

Il est également très important d'inciter à tout prix les personnes victimes de troubles, à se faire soigner. Le docteur Christophe André conseille le plus souvent deux adresses vers lesquelles on peut se tourner :

 

l'AFTOC (Association française des personnes souffrant de troubles obsessionnels et compulsifs) (www.aftoc.fr)
l'AFTCC (Association française de thérapie comportementale et cognitive) (www.aftcc.org)

 

Le plus difficile est toujours d'admettre ses troubles, le fait qu'ils nous dominent, pour ensuite tenter de les soigner. Il est de la responsabilité d'un auteur publique comme Gustavson, de ne pas encourager quelqu'un, dont il est l'objet de l'obsession maladive, de continuer à se laisser dévorer par son mal. De plus, le Gustavson's Blog, bien qu'il parle de sujet que son auteur vit, voit, entend dans sa vie, n'a pas pour objet d'être un journal intime. Le Gustavson's Blog est un diffuseur d'idées, les miennes. Le Gustavson's Blog a pour but de donner tribune aux avis de Gustavson, sur le monde qui l'entoure et non pas sur sa propre vie. Il peut m'arriver d'exprimer des états d'âmes, mais jamais de raconter les détails de ma vie et quand bien même j'en évoque certain pour illustrer mes articles, je me réserve le droit de choisir lesquels. Les commentaires du Gustavson's Blog, sont publiés s'ils parlent du sujet en question dans l'article et en aucun s'ils sont là pour diffamer ou harceler l'auteur de ces dits articles, ou quiconque d'ailleurs. Voilà, la règle est là, ici, c'est Gustavson qui décide, c'est comme ça ! Quand aux victimes de troubles obsessionnels compulsifs dont je suis malheureusement l'objet, je leur souhaite bon courage dans leur guérison...

 

(NDLR : les phrases entre guillemets sont du docteur, les autres sont de moi)

 

19 novembre 2011 6 19 /11 /novembre /2011 22:53

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QUE PENSEZ-VOUS DES HARICOTS ?

Les boites de haricots de nuit

 

Aujourd'hui, c'est entouré de mes compagnons de toujours qui sont aussi certainement les vôtres, sauf pour quelques rebelles papilles qui se révoltent contre son goût depuis l'enfance, que je m'en viens vous parler d'un sujet essentiel, qui pourtant n'en a pas l'air à première vue. Oui mesdames et messieurs, je me complais entre les conserves, la couronne légumineuse tassée sur ma tête, qui tendrait à vous laisser penser que mon geste est absurde.

Et bien oui, aujourd'hui, j'ai décidé de vous parler de haricot et en parlant de haricots, j'en profiterais pour vous parler de choux fleur et vous vous demanderez si le vrai sujet de mes propos concerne vraiment des légumes.

Je vous répondrais que oui et que contrairement à ce que l'on peut croire, les légumes peuvent prendre plusieurs formes et poussent dans différentes formes de jardins. Dans les supermarchés par exemple, on peut parfois trouver des haricots qui se mangent entre eux...

Mais qu'est-ce qu'un haricot finalement...Wikipédia nous dit ça : Le haricot, ou haricot commun (Phaseolus vulgaris), est une espèce de plantes annuelles de la famille des Fabaceae (Papilionacées), du genre Phaseolus, couramment cultivée comme légume. On en consomme soit le fruit (la gousse), haricot vert ou « mange-tout », soit les graines, riches en protéines. Le terme « haricot » désigne aussi ces parties consommées, les graines (haricots secs) ou les gousses.

Alors à première vue, on ne nous apprend rien, si ce n'est quelques termes savants du genre que c'est un espèce de fécaloïde papillonacée, ou un truc du genre...

Moi ce que j'en dit, c'est que le haricot nous ressemble : Il vit comme nous, dans un espace densément peuplée, au chaud derrière une frontière bocal, d’où il voit l'extérieur sans jamais pouvoir être lui même, dans ce qu'il voit...Une sorte de haricot spectateur qui quand il croira enfin sortir de sa conserve, finira aussitôt dans l'assiette d'un consommateur, pour terminer son existence à se faire digérer dans le corps d'un autre.

Vous faites quoi vous finalement, en temps qu'homme ou femme et non en tant que haricot ? Et bien vous vivez dans un espace densément peuplé, dans des conurbations à vous marcher les uns sur les autres, serrés dans votre espace immeuble, qui fait office de bocal, dont les parois sont l'écran de votre téléviseur ou de votre poste informatique, d'ou vous voyez l'extérieur, ce qu'on vous en montre, sans jamais pouvoir vérifier par vous même ce qu'on vous en dit...Quand vous sortez de votre bocal, c'est pour finir par vous faire exploiter au travail, en pensant avec la tête d'un autre, pour que votre esprit indépendant finisse de se faire digérer par un système, ou vous cautionnerez servile, votre retour au bocal le soir venu, trop crevé pour faire autre chose que d'en regarder à nouveau les parois..

Au final, hommes et haricots finiront dans une sorte de tout à l'égout social, ou ils sédimenteront le sol que fouleront les prochains haricots qui prendront la suite...

Ô haricots bien calibrés, standardisés pour bien rentrer dans vos bocaux, votre existence est vouée à vous faire bouffer par quelqu'un d'autre !  Que pensez-vous de votre propre condition ? Et bien j'ai envie d'aller dans la rue vous le demander ; Que pensez vous des haricots ? J'ai hâte d'entendre les réponses à cela...En fait, je vous demanderait, que pensez vous de vous même...Peut-être penserez-vous que vous êtes vert et vous aurez raison..Peut-être penserez-vous être filandreux et dégueulasses et là encore, vous aurez raison...

Peut-être allez vous trouver ça con, d'écrire sur les haricots...Mais moi je dirais qu'au final, ça n'est pas plus con que d'écrire sur nous, humains mis en boite par des gens qui nous consomment, nous conservent, nous consument...

19 novembre 2011 6 19 /11 /novembre /2011 03:33

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Bande de couillons !

"Le meilleur des mondes" : Aimer la servitude.

 

Les capitales, villes cruelles, chiantes et chères...

Voilà ce que c'est, les capitales, les villes plus grandes, plus mouvementées, plus perturbées, plus impersonnelles...Là bas, plus de vision humaine, plus de gens vivant à un rythme concordant avec leurs besoins corporels. Non, là bas, la ville fait l'homme, la ville décide, l'homme exécute et ça ressemble au monde puisque toutes les décisions importantes partout, même hors grandes conurbations,  sont prises dans les capitales. Un état totalitaire a besoin d'être centralisé, les capitales centralisent les décisions et plus on en est proche et plus on est soumis à leurs influences. Mais même un paysan dans sa campagne sera soumis aux influences des capitales qui regorgent de bureaux d'études de Monsanto et consort...

Les capitales sont des villes cruelles, ou l'on peut crever dans le dénuement le plus total devant des passants impassibles, habitués à cela et ignorant que ce sort leur sera peut-être réservé dans des lendemains qui ne chanteront pas pour eux...Les capitales sont chiantes, chiantes comme la pluie qui vient faire déborder leurs caniveaux de la pisse de leurs habitants, perpétuant une sorte de tout l'égout social, fondation d'un mode de vie "nucléaire", ou l'on nous a appris à ne plus faire attention à rien, sauf à ce que l'on nous dit vouloir dans notre propre intérêt... Intérêt qui représente en réalité, celui du berger qui dicte sa loi aux moutons...Le Führer...Etat totalitaire quoi...

Les capitales sont chères, parce qu'en plus d'être cruelles et chiantes, on y fait croire aux gens qui les subissent que c'est là ou il faut être, quitte a être logé dans des appartements miteux pour une fortune. Oui, il faut suivre l'exemple, être près de l'élite, vivre comme eux, ou au moins faire semblant quitte à se priver de quelques repas au Fouquet's ou d'études à la Sorbonne. Alors elles vont et viennent en métro 3h par jours les petites fourmis; faisant des allers-retours incessants des banlieues à leur lieu de travail...La capitale les fait vivre, mais est trop cher pour eux, les pauvres petits n'y ont droit de citer que s'ils rapportent. Le faible revenu qu'on leur accorde n'est pas assez élevé pour y habiter vraiment...Et voilà comment l'on voit Paris des cités dortoirs...

Les capitales, devraient être partout et avant tout dans la tête de chacun. Moi je suis ma capitale, mon centre de décision et ça ne m'empêche pas d'être cruel, chiant et cher...Mais au moins, je le suis à ma manière, sans penser avec la tête de quelqu'un d'autre, sans me laisser guider par un mode de vie capital, ou au moins un peu moins qu'avant...

Soyez vos capitales, emmerdez les endroits cruels, chiants et chers, tant qu'ils ne vous ressemblent pas...Ce sont les hommes qui font les endroits et pas l'inverse, ne l’oublions pas ! 

13 novembre 2011 7 13 /11 /novembre /2011 01:39

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Il, faut voire l'avenir avec espoir et nos amis néolibéraux nous en donnent tellement. Avec le système économique mondial régit par les marchés financiers, on sera certainement bientôt sure d'être bien noté...Oui, tout le monde sera bien noté, parce que les autres seront soit mort, soit allés vivre dans les bois, à bouffer des feuilles mortes et des glands...

La société de consommation perdurera, mais consommera exactement comme on lui dira. Si croissance, tu consomme, si récession, tu te serre à ceinture. A toute rigueur ses pertes de poids, il suffit de s'adapter aux prévisions des économistes. Dès que ça va, ruez vous sur les frites baignant dans le ketchup..Une simple petite crise vous redonnera la ligne en moins de deux !

Pour l'éducation c'est pareil...Ah les mômes, toujours dans les excès ! Ils demandent sans arrêts et plus on leur donne, plus ils abusent...Ils ressemblent en cela à leurs collègues adultes d'ailleurs...Avec notre quotidien néolibéral futur, plus de problème, la croissance légitimera tout refus de votre part..."Chéri, ton petit pain, tu l'auras quand les courts du blé auront baissés, si on achète maintenant, on sera obligé d'hypothéquer la baraque !" Pour l'amener à l'école, pareil : "Non, je ne peux pas prendre la voiture, attend demain que le prix du baril baisse ! ".

On sera dans un monde ou tout sera à la carte, carte ou les prix seront mobiles selon le bon vouloir des marchés financiers. D'ailleurs, les agences de notation nous ferons des notes individuels. En étant bien noté, on aura le droit d'aller au rayon alcool des supermarchés, en étant mal noté, on aura le droit qu'au rayon patate...Alors ça sera comme en prison et les mal notés iront se faire de la vodka maison avec des patates pourris et se feront des tartines avec du fromage de bite local, produit sur place chez eux...

Pour la politique démographique, encore pareil, ça sera selon la régulation du marché...Selon les courts du latex, on aura ou non les moyens de s'acheter des capotes..Et comme il faut bien se soulager, on baisera quand même, on fera des gosses à qui on achètera des petits pains à Noël et qu'on emmènera à l'école quand on peut...

Au final, on attendra que le marché nous dise quoi faire pour tout. Aujourd'hui, on a que le calendrier médiatique et la journée de si, de ça, la St machin, qui joue ce rôle...Pour nous dire à quoi penser...Demain, ça sera les marchés. On vivra notre quotidien comme ça, contrôlé dans nos faits et gestes par les agences de notation, inquisition des temps modernes, qui décidera si on est compétitif ou pas et si on mérite de vivre mieux que les moins bien notés.

Voilà les valeurs du néolibéralisme devenues obligatoires à touts moments de nos vies, ce dont les néolibéraux d'aujourd'hui rêvent pour nous demain. Nous vivrons dans la peur de voire le train de la classe moyenne nous passer devant, on n'aura de cesse de courir après, sans jamais avoir le temps de réfléchir à autre chose. On sera tous notés, mis en concurrence, divisés avec le seul marché comme dénominateur commun...

Bref, un monde idéal dans un système seul possible, dont tout le monde profite, n'est-ce pas ?

Vous en rêvez de ce monde ? Laissez faire, ne dites rien, allez tranquillement au travail et regardez la télé en rentrant...Faites ça et ce monde là, vous l'aurez !

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