Gustavson's project 10 : Honnêteté et transparence
Partage, quel beau mot le partage, c'est beau de partager, on se souvient de Jesus qui a rompu le pain pour le partager à ses fidèles disciples...
On s'en fait plein, des fausses idées sur la nature aimable du partage..Le partage, ça peut être gentil, tout dépend de qui partage, pourquoi et comment. On peut tout aussi bien partager une bonne idée qu'une maladie sexuellement transmissible (MST), un héritage que des dettes...Le partage peut être équitable ou au contraire inégalement réparti...Disons que le partage, ça ne veut rien dire d'autre que le fait de répartir entre plusieurs personnes, la somme des parts d'un gâteau.
Mais l'étymologie du terme partage ne dit pas si la taille des parts est la même, si les ingrédients sont également répartis dans le gâteau, ou encore à l'aide de quelle recette on l'a confectionné. Bref, fonder quelque chose sur le partage, ne permet en rien de préciser ce que l'on fait.
Le partage n'est pas une valeur, c'est une division d'un tout, ou encore l'échange d'un bien matériel ou immatériel passant d'une main à une autre. Si l'on s'affirme sur le partage, on s'affirme sur pas grand chose. Le partage seul, ne renseigne en rien sur les intentions de ceux qui veulent partager et sur la manière dont ils veulent que le partage soit fait.
Aujourd'hui, le partage est un mot que l'on affirme comme une valeur et qui sert bien souvent de slogan publicitaire, valant comme argument d'autorité sur le fait qu'on aurait de bonnes intentions.
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