Photo : Vincent Copyloff
Modèle : Magalie Ehlinger
J'ai disparu des grandes vallées et des mondes en apesanteur
sont venus pour me délaver jusqu'à faire pâlir la noirceur
des rancunes que je vous ai du d'avoir su tirer mon espace
je suis parti dès votre venu vers d'autres lieus ou j'ai de la place
"sitot que l'on me nomme, je n'existe plus..."
Bientôt partout colonisé je n'aurais plus à chercher las
plus d'autres endroits pour m'abriter, plus à ressentir la menace
d'une possible disparition puisqu'elle devient inéluctable
je laisserais votre civilisation s'assourdir au creux des palaces
"sitôt que l'on me nomme, je n'existe plus..."
On ne voit pas les choses présentes mais quand elles partent on s'en souviens
On s'aperçoit soudain qu'elles manquent, Que sans elles on vit moins serein
Dans un monde ou tout va trop vite, on s'aperçoit de mon absence
Qui ne sert pas qu'a combler les vides
moi qu'on appelle le silence
"sitôt que l'on me nomme, je n'existe plus..."
Le silence s'est fait silencieux
Pour ça que tout me casse les oreilles
raisonne en moi les mélodies
des jacasseries qui dépareillent
le monde tel qu'il est normalement
derrière la communication
les mensonges et ressentiments
qui parfois digèrent la raison...
"sitôt que l'on me nomme, je n'existe plus..."