Sur le sujet :
Fallait bien remplacer Dieu par quelque chose...
Parfois, on se sent coincé dans son putain de petit univers que l'on s'est crée. C'est un putain de petit univers rassurant ou plus l'on reste, plus on a envie d'y rester et plus on y passe de temps, plus on s'y s'en mal. On y est comme enfermé dans ses angoisses, se croyant à l’abri de celles qu'on imagine venir du dehors, alors que nos émotions ne viennent que de nous même.
On a donc peur d'un truc qu'on s'invente et plus on à peur, plus on se rapproche de ses peurs, plus on les subits, plus on vit avec, plus elles nous commandent. On a peur de se sortir d'une zone
de confort, qui en fait est bien pourrie et pas du tout confortable..Mais comme on la connait, qu'on y a ses habitudes, on reste dans cette zone pensant que l'on risque beaucoup à en sortir. En
vérité, on ne risque pas grand chose, si ce n'est d'aller mieux en changeant un peu d'air.
On se sent coincé dans son appartement, sorte d'agoraphobe, autant qu'on se sent coincé dans son corps. Plus on est dedans, moins il supporte nos angoisses, nos colères, notre esprit
rageux...Alors il se venge, nous rend malade, en mauvaise santé, ce qui ne fait que s'accumuler sur une sorte d'état dépressif.
Parfois, notre corps nous enferme et c'est symbolique, plus on reste coincé, plus notre corps se coince. L'estomac reflue, pour de plus en plus empêcher l'air extérieur d'entrer. Les intestins
gardent ce qu'on ingère, jusqu'à empêcher de sortir les déchets qu'on accumule. On devient comme une sorte de statut de pierre, qui à force d'avoir peur de ses émotions, d'en souffrir et de les
rejeter parce qu'elle nous font du mal, se transforme peu à peu en une masse d'atomes compressés, qui durera peut-être éternellement sans aucun but. Alors à quoi bon l'éternité si c'est pour ne
même plus se rendre compte qu'on est là. Ça doit lui faire une belle jambe à Jeanne d'Arc de savoir qu'on la connait encore et qu'on raconte plein de connerie sur sa gueule depuis tout ce
temps...
En gros, on pourra toujours interpréter les phénomènes extérieurs à nous même comme on veut, ne pas être d'accord avec les interprétations des autres, on est tous, qu'on le veuille ou non, qu'on
en ai conscience ou pas, confronté à nos émotions en premier lieu, avant tout le reste. On est chacun responsable de ses émotions et si l'on se sent bien ou mal, cela vient en premier lieu de
nous même. Quand on y réfléchi, cela nous donne un grand pouvoir sur nous, un pouvoir d’épanouissement, de destruction, de stagnation ennuyante, ou autre chose.
"Les émotions sont au service de l'humain, pas l'inverse...", ça c'est dans le meilleur des cas. Hélas, la plupart du temps, on reste soumis à nos émotions, parce que la plus part du temps, nous
ne les comprenons pas. Il est plus facile d'être esclave d'un truc, quand on ne le comprend pas. Voyez ce système économique : si la plupart des gens exploités, jusqu'à devenir des esclaves
consentant, comprenaient vraiment qu'en toute logique, ils sont le dindon de la farce de notre économie néolibérale, ils trouveraient le fait d'y obéir absurde et ils se révolteraient
contre...Mais comme ils ne comprennent pas, ils se laissent bercer par les avis commun, que ceux qui comprennent très bien leur mettent chaque jour dans la tête, à travers une propagande
médiatico politique bien ficelée...Pour les émotions, c'est le même principe, notre corps les ressent, les subis et notre tête ne sait pas les interpréter. Du coup, sans comprendre, on ne
solutionne rien et l'on continue à subir les mêmes émotions, qui nous guident nos vies à notre place dès qu'elles veulent bien arriver.
Comme toujours, lorsqu'on se sent submergé par quelque chose que l'on ne comprend pas, on veut fuir, c'est humain...Oui l'humain, c'est un tout petit peu lâche !
Alors on fait comme si on ne les avait pas, ces émotions, mais on les a quand même...Pas de bol ! Alors on se ment à soi-même, un petit peu tout le temps, globalement sur tout. Tout le monde
connait des gens comme ça, on l'est tous au moins un peu...Je connais une personne chez qui c'est tellement abusé, qu'elle s'invente un personnage, des postures sur pratiquement tout...Une sorte
de jeu de rôle, mal joué en plus.
Et puis il y a l'inverse, une personne qui met l'émotionnel par dessus tout, en y comprenant pas grand chose, en interprétant rien..Du coup, dès qu'une émotion arrive c'est top priorité, on
arrête tout et on prie jusqu'à ce que ça s'arrête. Ces personnes là sont très souvent des hystériques...
Les émotions existent et si elles sont là c'est bien qu'elles servent à quelque chose..Et puis comme ça, on sait comment différencier les humains des robots. Avec ses émotions, il ne s'agit pas
de rentrer dans le déni ou la frustration, il s'agit de comprendre ce qu'elles sont, pourquoi on les ressent, pour mieux vivre avec, parce qu'on a pas le choix. Et puis les comprendre soit même,
ça évite que d'autres les comprennent à notre place et en profitent pour nous manipuler, c'est toujours ça de prit !