MULTIPLICATION DES CONTRATS PRECAIRES : diviser pour mieux regner

JE SUIS PION...

TITULARISATION DES PRECAIRES : le cul entre deux chaises.

Les partisans de la théorie économique du workfare, fondement du néolibéralisme, l’on bien compris, il faut réduire les marges de manœuvres du travailleur pour qu’il n’ai plus de pouvoir sur son travail, qu’il ne puisse plus agir pour défendre ses droits de salariés. D’un côté, on restreint les droits, on crée des statuts de plus en plus précaires et, comme il n’y a pas de raison, la fonction publique suit la logique du marché.

Mais, sait-on jamais, de peur que les précaires prennent conscience de l’unité qu’ils forment et de la cohérence des revendication qu’ils pourraient avoir, on les sépare, on les fragmente, on éloigne leurs intérêts direct. La méthode, la multiplication des contrats. Dans l'éducation nationale, rien que dans une vie scolaire, nous avons comme contrats précaires, les assistants d’éducation, les médiateurs de vie scolaire, les contrats emploi aidés et maintenant les contrats uniques d’insertion.

Magnifique ! Tous ces contrats sont plus ou moins précaires et offrent des missions floues que le chef d’établissement tente de faire varier à souhait. Avec des statuts pareil dans leur contrat, difficile de se défendre lorsque l’on nous donne une mission que l’on estime pas devoir faire…Comme les missions sont floue et que ces emplois sont loin d’être de tout repos, il est facile pour les collègues aux différents statuts de se faire la guerre entre eux. Nombreux sont les cas ou les Assistants d’éducation et les CAV ou médiateurs se prennent le chou sur leur mission. "Et toi tu fou rien, tu nous laisse tout le boulot, mais toi tu veux qu’on fasse tou le tien à ta place !!".

Quelle énergie ! Et pendant ce temps là, les vrais fautifs de cette situation que sont le personnel encadrant (CPE, chef d’établissement) et les fondateurs de ces nouveaux statuts (éducation nationale, gouvernement) sont bien tranquilles. Ils vous regarde grappiller vos petites miettes pour survivre pendant qu’eux se gavent de votre situation et de vos divisions…C’est énervant n’est-ce pas ? Tant qu’a s’énerver, autant s’énerver sur les bons !