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13 décembre 2010 1 13 /12 /décembre /2010 23:40

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Londres dans la merde...

LA MAISON MIMIR.

 

Sorti de la forêt, mais pas en en partant, ils arrachèrent les arbres et défrichèrent leurs âmes primaires pour en faire autre chose, de moins naturel, de plus construit. Ils se sentirent chez eux, dans leurs nouvelles maisons. Ils se fabriquèrent leur nouveau monde bien ordonné, mangèrent de leurs cultures, sédentarisèrent leurs conditions, avancèrent leurs pions et propagèrent leur civilisation. Ils finirent par transformer leurs produits, à boire de l'eau emballée car celle des rivières n'étaient plus bonne à boire. Ces biens sur lesquels se fixèrent leurs pensées, finirent par les en rendre dépendant, pendant qu'ils détruirent le monde d'autour.

 

Déterré le pétrôle et les métaux, caché sous la terre ces trésors néfastes, ensevelis l'arable fertile, la stérilise...

Puis l'homme creusera ailleurs jusqu'à ce que tout ne soit plus qu'un trou béant. Sa pensée est pleine de vertiges, il creuse sous sa maison ou l'électro-ménager et la télé font qu'il s'y sent bien...S'il visitait plus souvent sa cave, il risquerait de ne jamais en revenir. Pensée fermée, il continuera à creuser, coloniser, industrialiser et vendre son âme en bernant son monde...

 

Texte issu de l'atelier d'écriture de la maison Mimir, 18 rue Prechter, Strasbourg, tous les lundi, de 18h30 à 20h30...

28 novembre 2010 7 28 /11 /novembre /2010 18:08

Je suis là, dans cet hôpital, un truc qui rend nerveux, irritable...mais tanpis pour moi et pour les autres que j'ai du gonfler en cet automne pluvieux. J'ai lu du Rodrigo Garcia, un type qui ne va pas bien, qui m'a l'air de souffrir d'un mal similaire au mien, "fallait rester chez vous tête de nœud"...C’est le titre du livre. Je me demande si je n'aurais pas du lire cette moitié de bouquin avant de sortir de chez moi. J'attends pour rien me semble t-il, dans une heure, je devrais être au travail, un arrêt maladie s'impose, je suis fatigué, je n'ai pas dormi.

 

 Dans le livre, j'ai lu qu'il ne fallait pas penser avec la tête d'un autre, que tant qu'a faire, il valait mieux se prendre une bonne raclée pour remettre sa tête parmi un flot de tête sans corps pour en choisir une qui nous plaid avant de la visser sur notre cou flasque...Pourquoi pas...

 

 Hier, tu m'as dis de ne pas parler en réfléchissant à ce que je dis pendant que je parle, que c'est se parler à soit même et non dialoguer...La raclée est un dialogue, peut-être vaut-elle mieux plutôt que je réfléchisse à comment parler.

 

 Alors je vais faire ça, peut-être ce livre n'est pas anodin, cette phrase que tu m'as dite non plus. Les salles d'attentes me font chier et les gens qui la peuple également. Ils font des  trucs étranges ces gens, ça m'interesse parfois et ça m'ennuie souvent. Les livres ça m'emmerde aussi et là, je lis donc je m'emmerde au millieu de gens emmerdant, il faut que je sorte mais si je suis là, c'est bien qu'il y a une raison...

 

Alors je l'attends,  la raison, je l'attends et me dis que comme souvent pour les autres raisons, c'est quand elles arrivent qu'on se rend compte de leur inutilité, du temps qu'on à perdu pour rien, de sa frustration stupide de ne pas avoir contenté son attente vaine. Fallait rester chez vous tête de noeuds et moi j'aurais du faire pareil  C'est ce que je fais maintenant, je me tire et m'en vais prendre un jambon beurre, un jambon et du beurre...mais pas trop de beurre, juste un jambon d'hopital sans sauce, sans gout, sans soude caustique, juste un jambon...

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