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Nous ne sommes pas maîtres de la situation
Nous nous sommes tous trouvés...
Il est vrai que l'on peut facilement aimer ou détester une chose, une personne, un lieu... Notre capacité d'exagération dans cet amour ou cette haine étonnera toujours les chercheurs en
critéristation et les faiseur d’échelles de toutes sortes. Richter et consorts se targuant de se représenter à quel point l'on exagère, sont pourtant bien loin d'appréhender ne serais-ce que la
moitié de notre exagération, de nos imaginations, de nos capacités de création de mondes nouveaux, se basant sur nos idées et trouvant refuge dans les yeux des autres...
Et un beau jour, patatra...Nos notions subjectives, perçues comme des réalités certaines, s'effondrent. Plus elles s'effondrent et plus on se met à les détester, leur en voulant de nous avoir
trompé dans nos certitudes. On est alors de plus en plus amené à avoir une idée opposée aux choses anciennement admises.
Imaginons par exemple que l'on a toujours eu une ville en horreur. Admettons qu'on a passé une dizaine d'années de sa vie à la côtoyer, y étant obligé, l'haïssant en son sein. Imaginons
qu'ensuite, on s'en soit éloigné, saisissant la première occasion de partir de cet endroit nous paraissant infecte. Imaginons toujours que durant ces années éloignées de son lieu d'origine, on ai
allègrement continué à pester dessus et que plus le temps passa, plus on pesta. Si ce temps dura aussi 10 ans, nous avons devant nous un exemple de 20 ans de détestation bien ancrée.
Imaginons alors l'apparition d'un autre paramètre venant remettre en question tout cela. Un paramètre qui pourrait ne pas représenter grand chose pour les notions subjectives de beaucoup. Comme
un simple petit cailloux dans les rouages bien huilés de nos détestations anciennes.
Imaginons que la simple présence d'une personne dans une ville d'une centaine de milliers d'habitants remette en cause tout ce principe de détestation que l'on croyait éternel. Une personne
sur 100 000, c'est pourtant peu, ça laisse la place à plus de 99 999 cons potentiels...Et pourtant, ironie du sort, la simple présence d'une personne remet tout en cause dans ce domaine, mais
aussi dans tous les autres.
Des domaines, il y en a des milliards, des gens aussi et une seule personne, une seule chose, une seule idée, une seule impression, un seul sentiment, sont capables de remettre en cause tout le
reste. Et vous voulez vivre d'une façon stable, dans un monde stable ? Vous êtes sure de ne pas être un tout petit peu con, un peu comme moi ! Est-ce que le fait de s'en rendre compte ne
serait-il pas un bon moyen de revisiter quelques certitudes anciennes ?...Juste pour vérifier si elles sont toujours d'actualité dans nos esprits changeants. Bonne recherche...