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Parfois, il arrive que l'on puisse faire d'un mal, un bien. C'est ce qui m'arrive en ce moment, victime d'une infection due à un insecte à la con, je dois me gaver d'une dose bien conséquente
d'antibiotiques durant un mois. Tenant assez à la vie pour mettre toutes les chances de mon côté, afin de m'éviter toute possibilité de cirrhose foudroyante, j'ai du me résoudre à arrêter de
boire de l'alcool, durant ce laps de temps. Dure dure, en plein mois de mai, avec des conditions estivales propices aux soirées et aux barbecues. Et c'est là que je me suis rendu compte, que cela
faisait assez longtemps, que je n'avait pas passé une soirée festive, sans picoler.
Alors ce week-end, je suis allé à une fête et je n'ai pas bu, malgré les nombreuses propositions que m'ont faites des gens qui ne veulent que mon bien et qui étaient quelques peu désappointés,
que je ne me mette pas à poil en gueulant, comme d'habitude (j'exagère un peu...). En ne buvant pas, je me suis amusé quand même, j'ai vu des gens sympas et j'ai passé une bonne soirée, entouré
de gens bourrés, qui pour une fois, n'étaient pas dans le même état que moi.
Mais voilà, plus tard, une fois rentré chez moi et endormi depuis un moment, lorsque l'on m’appela sur mon portable pour me demander de calmer un pote bourré, que j'avais amené à la soirée, j'ai
pu constater les méfaits de l’alcool. L'alcool n'est pas une cause de la connerie des gens, mais une conséquence. Ceci dit, le fait de ne pas boire augmente considérablement les chances de ne pas
faire chier les autres avec sa connerie personnelle. Là ça n'était pas le cas, ce jeune homme, comme il avait bu, à cru bon de faire profiter l'assemblée de ses psychoses et a foutu le bordel
dans une ambiance qui était pourtant bien sympathique, au moment ou je suis parti de cette fête.
Comme il a finit par partir de la soirée et qu'il s'est retrouvé seul, il est passé par son portable pour m’exprimer tout son désappointement, sept à huit fois dans la nuit, pour m'expliquer
diverses choses sympathiques sur son entourage. Il m'a même appelé en me confondant avec quelqu'un d'autre. Bref, un vrai petit festival !
Alors c'est sure que quand on boit régulièrement de grandes quantités d'alcool, on augmente ses chances d'être de plus en plus psychosé et de rendre ses crises de plus en plus remarquables,
jusqu'à ce qu'elles soient trop remarquées par des gens ou des institutions, dont il vaut mieux ne pas se faire remarquer. Une cuite ça arrive, une cuite par semaine ça devient une habitude, une
cuite par jour ça devient plus pathologique. L'important c'est pas la cuite, mais l'abrutissage.