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Semer le désordre permet de réfléchir...
Il y a des gens qui sont matures dans certains domaines, et ont une attitude très infantiles dans d'autres. Il y a des gens qui sont doués dans certains domaines et carrément stupides dans
d'autres. Pour ma part, je suis plutôt bon pour coucher mes pensées sur du papier, puissent-elles être stupides, mais je ne suis pas très fort en orthographe, syntaxe et autres règles techniques
à respecter dans l'écriture commune...Je sais faire des gâteaux, mais je suis un gros blaireau en bricolage, à tel point qu'il me faut facilement deux oui trois jours pour changer une roue de
vélo...
Bref, chacun ses qualités et ses défauts, ses spécialités et ses tares...Mais il y a certains domaines, ou le manque de connaissances, de techniques, d'expériences ou de savoir faire, peuvent
être plus handicapant que d'autres. L'un de ces domaine est la sociabilité. La société est un lieu central de nos petites existences. Se socialiser permet de pouvoir communiquer et entrer en
interaction avec la plupart de nos congénères humains (sauf quelques cas spécifiques comme les ermites ou les moines...). Et puis, il y en a qui se socialisent, mènent une vie dans la société,
mais ne sont pas très doués pour ça. Ils ont des rapports humains, des amis, des relations, mais ils ne savent pas très bien gérer tout cela. Du coups ils font plein de conneries dans ce domaine
et cela les handicapent dans tout ce qui concerne la vie en société, c'est à dire bien des choses...
Alors ils sont souvent bons, forts, doués, intelligents, créatifs dans d'autres secteurs, mais dans la vie sociale, ils sont comme des enfants. Personne ne maîtrise totalement ses relations
sociales, sa vie en société, mais on peut en connaître quelque peu certaines spécificités. Moins l'on en connait, plus on est amené à se comporter socialement de manière infantile. Alors on voit
bien qu'il y a des choses à ne pas faire, des comportements à ne pas avoir, des attitudes que l'on ne devrait pas subir, mais comme on ne maîtrise pas bien les tenants et les aboutissants de
telle ou telle posture, on s'abstient, on ne fait rien, on subit. Alors on accumule les frustrations. La frustration de ne pas contrôler ses relations, de ne pas se contrôler soit même dans son
interaction avec les autres, d'être dans l'inconnu. Ceci exacerbe peurs et angoisses, toujours mauvaises conseillères, que ça soit dans ce domaine ou ailleurs...
On peut difficilement vivre en dehos de la société, de toutes relations sociales, alors on tente de compenser ses peurs, dues à cette certaine incompétence, par quelques additifs virtuels. La
droque est un court moyen pour parvenir ici, à une certaines sereinement illusoire. Comme on ne peut se détâcher du monde et qu'on a besoin de le faire, alors on se drogue chaque jours, tout le
temps, car une fois que l'on a connu ce moyen de s'éloigner de ses angoisses, on peut difficilement s'en détâcher pour voire la réalité en face, celle qui nous montre dans l'enfance d'un domaine
central de la vie. Cet état m'est arrivé, puis j'ai grandis. Mais pour grandir, j'ai du affronter une certaine vérité, une vérité que l'on ne connaîtra jamais complétement, qui sera toujours
invérifiable, mais dont la connaissance sporadique, fait mal au cul lorsque l'on prend conscience de certaines choses.
Pour vous dire franchement, je pense que peu de gens atteindront un jour le chemin qui les mènera vers une certaine vérité sur eux même. Ils resteront dans la volonté de faire l'autruche, fuyant
ce moment ou leur égo en prendra un coups, prenant conscience qu'ils ont vécu si longtemps dans une absurdité qu'ils pensaient rationnelle. Mais il y en a qui donnent mieux le change que
d'autres. Ces derniers, à la première trop grosse cuite devant des inconnus, feront de multiples conneries, qui peuvent parfois s'avérer grave dans leurs conséquences sur la vie future de ces
individus.
Nous sommes tous des enfants sociaux, car nous allons tous continuer à grandir dans ce domaine. Nous grandissons plus ou moins vite, mais on peut toujours continuer à apprendre de nouvelles
choses sur nous et notre interaction avec les autres.