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Aujourd'hui j'ai eu le malheur, encore une fois, de regarder le JT de 20h de France 2, la chaîne publique dont le patron est choisi depuis peu, par notre cher président, garant de l'indépendance
des médias face au pouvoir politique...Pour ça qu'il a insisté pour en nommer le patron ! En général, dès que je regarde ce JT, je ponds un article, ça me vient comme une envie de chier. Et bien,
ce JT vu, n'aura pas dérogé à la règle et me voilà en train de déblatérer ma merde à son sujet..
FMI : Lagarde après DSK
Comme tous nos chers médias en ont parlé depuis 2 jours, notre ministre de l'économie depuis 2007, Christine Lagarde, s'est présentée pour remplacer DSK à la tête du FMI. Évidemment, une telle
annonce ne pouvait se passer d'une petite entrevue sur la chaîne d'état...euh publique...Alors Lagarde au moins, ne risque pas de poursuivre une femme de ménage dans une suite d'hôtel de luxe,
dans le but de lui fourrer sa bite dans la bouche et de lui éjaculer dessus. Pas de danger, Lagarde n'a pas de pénis, du moins d'après ce que l'on pourrait croire à première vue...
Ceci dit, ce que je dit est sexiste, elle pourrait très bien soumettre un de ces Spirou d’ascenseur ou un homme de ménage...Mais bon, j'y crois pas trop, autant DSK avait vraiment l'air d'un
pervers, autant Lagarde à vraiment l'air d'être coincé du cul...Après, méfions nous des apparences...
D'ailleurs nos amis paparazzi, s'ils veulent se faire du blé, pourraient carrément monter un film de cul hyper malsain avec un "best of" des images d'agression et de harcèlement qu'ils pourraient
prendre de nos chers politiques, s'ils fouillaient un peu...On pourrait l’appeler "Politrique 2, le retour de la mi molle !". Plus sérieusement, c'est incroyable ce que les puissants
peuvent se permettre et la manière dont sa cela se sait et ne se dit pas...Et pendant ce temps, des vieux pervers continuent à agresser en toute impunité des femmes...Ils s'étonnent ensuite que
la politique est discréditée...Qu'ils commencent par prendre conscience de tout le poids de l'exemplarité dont ils devraient faire preuve, pour être légitimes dans leur représentation du peuple
et des institutions...
Alors, pour en revenir à Lagarde, elle m'a vraiment épaté au JT de France 2. Elle à réussi à dire une phrase simple, courte, mais dont je me souviendrais. Je cite, "protéger les faibles contre
les forts, c'est l'essence du libéralisme...". Il fallait oser. Cette phrase, elle l'a dite après que le journaliste lui ai demandé si elle reprendrais les grandes lignes de la politique de DSK
au FMI. Elle a répondu que oui et qu'elle était, comme DSK, pour une règlementation du libéralisme. Le journaliste lui, fit alors part du fait qu'elle était considérée comme plus libérale que DSK
et elle enchaîna alors sur cette phrase mémorable.
Alors premièrement, il y a vraiment peu de différences idéologiques entre un DSK et une Lagarde, tout comme il y en a tout aussi peu entre le PS et l'UMP...La preuve, des hommes du PS comme
Besson, Kouchner ou Bockel n'ont rien vu de choquant à devenir ministre sous un gouvernement UMP. Ensuite, il s'agit de revenir sur la définition du libéralisme pour mieux comprendre.
Le libéralisme
"Le libéralisme économique s'oppose à l'intervention du pouvoir. Les limites à fixer à l'action de l'État, ainsi que les modalités de l'action publique (notamment aux rôles respectifs de l'action
administrative et de la loi), sont donc sujets à débat au sein même du libéralisme. La plupart des libéraux considèrent que l'action de l'État est nécessaire à la protection des libertés
individuelles, dans le cadre de ses fonctions régaliennes, et nombre d'entre
eux (comme Adam Smith, Raymond Aron, Karl Popper ou Benedetto Croce) acceptent et même recommandent certaines interventions de l'État dans l'économie, notamment en matière de
contrôle et de régulation. les libéraux veulent limiter les obligations sociales imposées par le pouvoir et plus généralement le système social au profit du libre choix de chaque individu. En théorie, dans le domaine économique, les libéraux prônent l'initiative privée, la libre
concurrence et son corollaire l'économie de marché, et d'autre part, dans le domaine politique, des pouvoirs politiques encadrés par la loi
librement débattue, et des contre-pouvoirs. Elle valorise ainsi le mérite comme fondement de la hiérarchie. Cela suppose idéalement un État de droit où sont respectées les minorités jusqu'à la plus petite, l'individu ; l'État n'étant que le garant de ce respect et devant rendre des comptes de son action."
Donc en gros, le libéralisme représente un contrôle restreint de l'économie par les états et les institutions publiques. Comme le dit Adam Smith, il faut laisser faire la main invisible qui
régule le marché. Protéger les faibles contre les forts, ça marchait à l'époque ou le libéralisme s'est libéré du pouvoir absolutiste royal, au courant du 18e siècle, lorsque la classe bourgeoise
faisait partie du Tiers État et représentait la frange supérieure des catégories dominées dans la société de l'époque. Mais voilà, depuis, la bourgeoisie est devenue la classe dominante et elle
se sert depuis du libéralisme, pour asseoir sa domination. Le néolibéralisme, libéralisme actuel, prône de plus en plus l'abaissement des marges de manœuvres des salariés, perdant tout contrôle
sur leur travail par la spécialisation, la division des types de contrats et la précarisation de ces derniers, faisant perdre aux masses la conscience de classe et de leurs intérêts communs qui
mériteraient d'être défendus. Le néolibéralisme prône aussi un désengagement de l'état dans les prestations sociales, qu'il verse aux plus démunis et un désengagement du service public, le
donnant en pâture aux entreprises privées dont le but premier est leurs profits et non l’intérêt général.
Avec tout cet argent gagné au détriment des plus nombreux, on fait payer moins d'impôts aux minorités aisées et on accroit d’autant l'inégalité de répartition des richesses. Bref, pas de quoi
dire qu'actuellement, l'essence du libéralisme est de protéger les faibles contre les forts, c'est même carrément l'inverse, c'est à dire asseoir le pouvoir des forts, sur les faibles, légitimé
par des soit disant instances de régulation comme le FMI. D'ailleurs, quand Lagarde se rend compte que son envolée lyrique l'a amené à dire cette absurdité, elle tire une tronche bizarre et à un
moment d'hésitation avant d'enchaîner, ni vu ni connu.
Bon, elle a envie de l'avoir sa promotion notre cher ministre, elle l'aura surement et ça nous fera une belle jambe..