Overblog
Suivre ce blog Administration + Créer mon blog
18 février 2011 5 18 /02 /février /2011 21:34

5318678514_a066a2a58a.jpg

 

Sisyphe, héros de l'absurde.

Hétérodoxie

 

Vous avez vos lois, vos frigos et vos chiens
et moi je suis seul
Vous avez vos joies, vos habitudes, vos câlins
et moi je suis seul
vous avez la chaleur d'un corps contre le votre
vous avez la douceur d'une âme soutenant la votre
vous avez le choix, de rester ou pas
et moi je suis seul, je ne resterais pas
épris du quotidien, vous n'en voyez plus que par lui
solubles soucis dans l'eau de vie de l'ennuie
ne pas attendre grand chose vous permet d'être satisfait
de bien si peu de choses qu'on donne aux esclaves comme hochet

Vous aimez votre vie, vous ne vous posez plus de question
et moi je suis seul
vous avez envie de vos besoins de consommation
et moi je suis seul
Vivez comme il faut, suivant les lignes du code pénal
Sous vos oripeaux qui sont devenus valeurs centrales
Un monde du non sens dirigé par l'absurdité
en prendre conscience n'empêche pas de le digérer
Ignorants bénis de ne pas voire comment on vous presse
toute votre énergie pour que d'autres vivent dans l'allégresse
moi je ne vois pas tout mais suffisamment pour savoir
que j'aime pas votre monde, ma vie au parfum illusoire

Vous vivrez heureux, aurez 1,8 enfants
et moi je suis seul
Vous deviendrez vieux cotisant 41 ans
et moi je suis seul
je vomis sur votre culture quand je considère son mépris
je vomis sur votre nature cautionnant misère sans un bruit
Je chierais dans des seaux pour les balancer à la gueule
de ceux qui nous chient dessus et si pour ça je reste seul
C'est tanpis pour moi, mais comme je l'ai dis, j'ai pas le choix
Je ne resterais pas dans une maison qui ne me veut pas
j'irais vivre ailleurs je vous tend la main, suivez moi
ou je serais seul mais au moins je ne serais plus là.

18 février 2011 5 18 /02 /février /2011 10:45

5451837191_983756018a.jpg

 

Souvenir

 

Désillusions
des illusions perdues
belles et illusoires
elles ne m'illusionnent plus

cessent de me voire les admirer
mes illusions sont décédées
est-ce que ma vie est mieux maintenant ?
certainement pas mais à présent

je sent en moi l'amer conscience
de ne pas toujours l'avoir été
avec toi, toutes les autres choses
conscient, le faux j'ai eu ma dose

et j'espère espérer ici
même si la vérité en face
me dépasse, je sais qu'à la place
du faux savoir, l'ignorance
sera mon palace
vaste comme les chemins
à prendre quand on recul
qu'on voit qu'il y en à plein
et pas que celui qui t'encule
pire ou moins pire la fin
des illusions perdues
dans l'horizon lointain
de ce qu'on a jamais vu

je vois bien que ce que je vois
ne se vois qu'avec mes yeux
l'objectif de mon combat
est d'aller ou je veux
ou je veux, je ne sais pas
mais là j'irais quand même
là ou l'absurde me mène
alors bon débarra
pour ceux qui restent ici

moi je pars en voyage
voyant l'absurde quotidien
qu'on nous impose
je m'engage à faire autre chose

illusions passées
seront un souvenir
et j'ose espérer
en avoir d'autres
pour agir...

18 février 2011 5 18 /02 /février /2011 09:32

4745504746_08c0f144be.jpg

 

Tous des PD

PETIT MESSAGE A CARACTERE ANTI HOMOPHOBE.

Ragga anti-homophobe

Les insurgés de la terre

Vous êtes morts

 

Prenons un exemple concret sur lequel j'ai travaillé récemment, l'homophobie. Durant l'atelier d'écriture que j'anime, j'ai évoqué mon appel à tous se déclarer homosexuels auprès de notre entourage, si on nous posait la question, faire un coming out que l'on soit homo ou pas, afin de normaliser la condition homosexuelle et faire du même coups, un peu plus fermer leur gueule aux propos homophobes qui sont trop facilement prononcés dans notre société, à mon goût. Hélas, dans la vie de tous les jours, les propos et actes homophobes paraissent bien plus admis que l'homosexualité, elle même, alors que l'inverse me paraîtrait mon incongru.

Donc, à ces propos, quelqu'un m'a répondu que ce débat ne l'intéressait pas, que c'était du détail et qu'elle ne se sentait pas concernée par l'homophobie, étant bien au dessus de tout ça. Alors si cette personne ne subit aucun acte homophobe, c'est formidable, mais j'aimerais que ça soit le cas pour tout le monde...Quel beau raisonnement, si les choses ne m'arrivent pas personnellement, je ne me sent pas concerné, je suis contre l'homophobie mais si je ne la subit pas, je ne vais pas lutter contre. Si je dois donner mon avis, je dirais que ce genre de personnes, cautionnant passivement l'homophobie, sont tout aussi insupportables que les homophobes eux mêmes.

Alors, l'homophobie ne concernait pas cette personne ? J''ai alors comparé ce qu'elle disait avec la société des années 30, qui cautionnait passivement la ségrégation des juifs, jusqu'à les mener aux camps de travail et à l'extermination dans les camps de la mort. Voilà le danger extrême d'une telle attitude. la plupart des gens de cette période, s'il avaient eu devant leurs yeux un camps, se seraient certainement révoltés contre ce qui se passait, mais comme ils étaient plus loin, moins concernés, en en ayant qu'une information vague, ils n'ont rien fait. Cette personne m'a alors répondu que c'était vraiment bas et petit de comparer le génocide des juifs avec l'homophobie actuelle. Certes, c'est un gros raccourcis, mais ce qui n'est pas de bol pour elle, c'est qu'à Auschwitz, ils massacraient aussi les homosexuels...Il est donc plus excusable de comparer...

Cependant, je met sur le même plan toutes les ségrégations et discriminations, qu'elles soient de "races", d'orientation sexuelle, de sexe, de religion ou de tout autre chose. Quelle est la différence entre les juifs dans les camps, les homos dans les camps et la discrimination homosexuelle actuelle. Ce sont les camps, aujourd'hui, nous n'avons plus les camps, mais le principe de la discrimination reste le même. La passivité des gens "bien pensant" également. Alors on choisit sa discrimination, être raciste est insupportable, c'est révoltant, mais l'homophobie ne nous concerne pas...C'est insupportable !
Une autre personne m'a dit, "tu sais, moi je suis pour la paix sur la terre, l'homophobie n'est qu'un détail". Alors mon conneau, la paix sur terre, je ne suis pas sure que tu l'obtienne avec une partie de la population mondiale homophobe et l'autre partie cautionnant passivement cette homophobie, à moins d'éliminer tous les homos dans des camps, le rêve d'Adolf...

Il me semble important que les personnes qui ne soient pas concernés directement, personnellement par les discriminations, le deviennent, juste parce qu'elles trouveraient insupportables l'idée de vivre dans une société cautionnant les discriminations, par sa passivité à leur égard. Il est primordial que plus d'hétérosexuels se lancent dans le militantisme anti-homophobe, que des français bien blancs soient plus nombreux dans le militantisme anti-raciste, que des musulmans soient plus nombreux dans le militantisme anti-antisémite et que des juifs soient plus nombreux dans le militantisme anti antimusulmans...La discrimination est un tout, toute discrimination est néfaste, abjecte, révoltante, il faut lutter contre, avec ses moyens, à commencer par ne plus laisser faire ce qui se passe devant nos yeux, ne plus laisser dire ce que l'on entend parfois dire, ça suffit ! Réagissez !

"Ne pas agir revient à accepter le meurtre d'autrui sauf à déplorer harmonieusement l'imperfection des hommes".

17 février 2011 4 17 /02 /février /2011 16:06

60457 133624426685495 100001138156420 169270 6588039 n

 

« En vérité, le chemin importe peu, la volonté d'arriver suffit à tout. »

Sisyphe, héros de l'absurde.

 

De la géographie, de la lucidité, du pouvoir, de la hiérarchie et de l'absence d'utilitarisme.
Là ou sont les choses dépend d'où on les situe et d'où on les regarde, si l'on appelle la France, l'Espagne et l'Espagne, la France, ou se situerait réellement la France et l'Espagne. France, Espagne, ce ne sont que des noms et, dans un monde qui ne serait pas absurde, on s'en taperait bien de savoir comment les appeler, ces lieux existent, quand on y va, on le voit bien. Alors qu'importe ces endroits, qu'importe leur nom, si l'on prend conscience de l'absurdité du monde et des lieux que l'on nomme, au moins pour ça, il y règnera une petite partie de lucidité. Mais qu'est-ce que la lucidité ?

Être lucide ça n'est pas savoir car savoir est un leur. Être lucide est prendre conscience du fait que l'on ne sait pas les choses dans leur entier, d'une façon objective. On appréhende seulement ce qui nous arrive, les choses autour, en soit, de la manière dont notre vie nous à fait les appréhender, de façon subjective, selon notre savoir personnel, commun, qui évolue dans le temps. Donc la lucidité, c'est savoir que l'on ne sait pas, savoir que l'on ne sait que ce que l'on sait et que ce que l'on sait n'est pas une vérité immuable. Alors, est-ce que, même en ces lieux, la lucidité règne ?

Certainement pas, car rien ne règne jamais vraiment, ni la lucidité, ni quelconque pouvoir, ni autre chose. Le règne est absurde, en prendre conscience nous fait comprendre que tout pouvoir est vain, est illusoire, est une chimère. On ne peut pas tout contrôler et même quand on croit qu'on contrôle une partie de quelque chose, on ne la contrôle pas.

L'échelle des valeurs, un premier, un dernier, un plus grand, un plus petit, une hiérarchie...Comme le disait Jesus en son temps, "les premiers seront les derniers"  et comme le disait mon pote Gilles, "la hiérarchie, c'est comme les étagères, plus c'est haut et moins ça sert". Donc l'échelle des valeurs est un moyen de monter dans la hierarchie, notion de merde qui ne sert que dans un monde absurde, un monde du non sens ou les valeurs centrales sont l'argent, le travail, la concurrence, la soumission au pouvoir établit, bref, tout sauf des valeurs, donc un monde du non-sens, un monde absurde échelonné par des valeurs tout aussi absurdes.
Cet échelonnage des valeurs est obsolète partout ou il y a assez de lucidité, là ou l'on a un minimum de conscience de l'absurdité du monde dans lequel on vit. Il est utile, cet étalonnage, dans un monde absurde et compris comme irrémédiable, pour dominer les masses, donner de bons points, cloisonner les personnes, diviser pour mieux régner...Sinon, dans un monde conscient, peuplé de gens conscient, il ne sert à rien, il est périmé.

Inutile ? rien n'est inutile pas même ce que notre société nous fait croire inutile comme l'absurde. L'absurde, amuse, "ne sert à rien" et pourtant, il fait naître une confrontation entre le monde actuel et ses limites nous rendant conscient de l'absurdité du monde actuel lui même, du moins pour ceux qui ont pris assez de recul sur le monde qui les entoure et sur eux même. L'utilitarisme, c'est de la merde, rien n'est vraiment utile et rien n'est vraiment inutile, tout dépend de ce que l'on veut faire, de qui on est et de ou on est, c'est subjectif. L'utilitarisme n'est utile que dans un monde absurde ou il y aurait des choses qui conviennent d'être fait et d'autres pas, tout ça présenté de manière objective. C''est ce qu'on appelle le sens commun. Pour avoir l'illusion d'un choix entre le pire et le moins pire. Le même cheminement soigne cela, prendre du recul, prendre conscience de l'absurdité du chemin vers lequel on nous mène et prendre son propre chemin parmi le plus grand choix de chemins possibles, s'ouvrir l'esprit et arrêter de suivre comme des moutons le système absurde dominant.

En résumé, "là ou la lucidité règne, l'échelle des valeurs devient inutile. » est une phrase à prendre avec des pincettes. Je dirais plutôt, " Qu'importe l'endroit, la lucidité ne sera jamais entière et ne règnera pas plus que les choux fleurs, mais là ou il y'en a, au moins un minimum pour prendre conscience de l'absurdité de nôtre monde, l'échelle des valeurs sera obsolète mais pas inutile, puisque permettant d'étudier les anciennes hiérarchies afin de ne pas reproduire les erreurs passées." C'est vachement plus long comme phrase, mais ça me convient aussi vachement plus. Réfléchissez-y.

16 février 2011 3 16 /02 /février /2011 14:58

154918 149142671800337 100001138156420 235431 4348110 n

 

Sisyphe, héros de l'absurde.

Indignez-vous : analyse du pamphlet de Stéphane Hessel.

 

Une vérité, un chemin, une volonté, une finalité, une suffisance et une totalité, voilà toutes les notions de cette phrase impliquant bien des philosophies particulières, au service d'une philosophie globale. Le chemin importe peu, qu'importe le flacon, pourvu qu'on ai  l'ivresse, qu'importe le moyen, pourvu qu'on y arrive, la fin justifie les moyens comme le dirais La Fontaine. Franchement, je ne sais pas si toute méthode justifie tout but que l'on se donne, pour parler ainsi, il faut vraiment être sure de soit, de son idée directrice, il faut accepter de faire de multiples concessions, prendre des chemins que l'on se refuserait à prendre habituellement, selon sa conscience, ses valeurs propres, pour arriver là ou l'on veut arriver. Le problème avec cette notion, est que le fait de marcher sur les autres pour réussir, entre parfaitement dedans. Est-ce que ça vaut le coups de se trahir pour une cause ? Peut-être, peut-être pas. Mais quand on dit que le chemin importe peu, on peut aussi envisager que l'on ne choisit pas forcément son chemin, qu'on le subit, ou qu'il est le fruits du hasard. Cela veut aussi dire que l'on fait des essais, qu'on rate, qu'on retente, que l'on apprend de ses échecs, que l'on prend des chemins détournés, imprévus, escarpés.

La société nous dit, "tu as le choix entre du pire ou du moins pire, elle nous met des œillères pour qu'on prenne le chemin qui l'arrange le plus, le chemin emprunté de tous pour savoir ou tout le monde va, pour mieux nous dominer, nous acculturer, nous faire penser comme elle veut que nous pensions. Prendre du recul, c'est reculer, voire de plus loin la multiplicité des chemins qui s'offrent à nous, il y a le pire, le moins pire et tous les autres qui étaient cachés par nos œillères imposées. Avoir raison d'emprunter un chemin plutôt qu'un autre, être dans la vérité, c'est subjectif, il n'y a pas de vérité, il y a sa vérité, qui ne vaut pas plus que celles des autres.

 La volonté, c'est bien, ça fait avancer mais la volonté n'est pas tout. La volonté permet de s'engager mais la volonté n'est qu'un outil de l'orientation qu'on lui donne. La volonté est la voile, l'orientation est la barre mais c'est le vent qui donne à la voile toute son efficacité pour avancer sur le chemin que notre volonté nous à fait choisir et on ne peut pas contrôler le vent. On ne peut donc pas maîtriser sa volonté propre et la faveur de l'environnement à permettre son accomplissement.

Arriver, arriver, pourquoi faut-il toujours arriver, parfois on arrive jamais, la plupart du temps d'ailleurs et alors ! Arriver ne doit pas être une fin en soit, si on arrive, on s'arrête, c'est dommage, on peut toujours aller plus loin, on peut passer une vie sans arriver. Les gens qui estiment être arrivés sont chiant parce qu'ils ne sont plus en mouvement, il ne font plus rien qui les développe, ils sont arrivés, nostalgiques de leur chemin parcouru. On peut avoir la volonté d'arriver tout en sachant que l'on arrivera jamais, on peut vivre l'absurdité de l'existence tout en ayant conscience qu'elle est absurde. Comme le dit Camus, la conscience de l'absurde amène à l'engagement, à la révolte, ce qui permet de faire évoluer sa condition, de changer le monde. Mais alors, est-ce que la volonté d'arriver suffit à tout ? Non, car rien ne suffit à rien alors il n'y a pas de raison pour que cette volonté suffise à tout.

Donc en résumé la volonté d'arriver est bénéfique que si l'on prend conscience que l'on arrivera jamais parce que si l'on arrive, il faudra fatalement aller ailleurs. Ceci dit, avoir des idées, des projets, des buts est une bonne chose, mais il faut savoir que rien n'est figé sans être chiant. La vérité n'existe pas, il n'y a que sa vérité qui évolue également et qui ne vaut pas forcément mieux que celle d'un autre, même si elle nous concerne plus directement. Le chemin importe peu, à condition de prendre du recul et d'appréhender la multiplicité des chemins possibles, de faire un choix dans les meilleures conditions de connaissance, sachant que ça ne sera jamais "en toute connaissance de causes". La volonté peut-être une bonne chose mais elle ne fait pas tout, il faut la diriger et trouver le vent qui la porte.


Donc, "en vérité, le chemin importe peu, la volonté d'arriver suffit à tout. », est une phrase un peu trop absolue pour moi, je dirais plutôt, " La vérité est subjective, soyons conscients de la multiplicité des chemins abordables, arpentons les poussés par le vent de notre volonté et sachons que nous n'arriverons jamais à ce que nous avons cru au départ". C'est un peu plus long, plus complexe, mais ça ressemble plus à ce que je pense.

15 février 2011 2 15 /02 /février /2011 22:49

5202365071_c61c73c436.jpg

 

Chansons de Gustavson en vidéo ici : lien vidéo Youtube nk

 

Les insurgés de la terre

Tokyo "Freeters"

Révoltez-vous !

 

A force qu'on me bassine à la télé sur le fameux bouquin "révolutionnaire" de Mr hessel, j'ai décidé de le lire, même de l'acheter puisqu'il ne coute que 3 euros en librairie, en plus, il n'a que 20 pages, ce qui fait que je l'ai lu en une heure à peine. J'aime bien ce format, les mots sont simple, la lecture pas trop lourde, ce qui donne accès à son message pour une majorité, ce qui est trop rarement le cas des bouquins, ou "oeuvres de mots".

Alors, c'est l'histoire d'un vieux de 93 ans qui est nostalgique des valeurs véhiculées par Jean Moulin, , l'unification du mouvement de résistance durant la seconde guerre mondiale et du programme du conseil national de la résistance pour la France libérée, sous l'égide du Général De Gaulle.

Avoir une société dont nous soyons fier, voilà son crédo.
Personnellement, ça fait longtemps que ça n'est plus mon cas, d'ailleurs, ça ne l'a jamais été.

Comme le dit Mr Hessel, nous vivons dans la société des sans papiers, des expulsions, des soupçons à l'égard des immigrés comme l'était la société des années 30, que le conseil national de la résistance à "sauvé". Nous sommes aussi dans la société de la remise en cause des acquis sociaux du 20e siècle, retraite, sécu...Nous sommes dans la société des médias aux puissants avec le Sarko show, presque l'égal du Berlusconi show.

Ces choses, la tournure qu'a prise notre société, nous les cautionnons par notre passivité. Nous ne somme donc pas les héritiers digne du conseil national de la résistance que Stéphane Hessel à espéré, espère encore...Honte à nous !

Il peut donc être intéressant d'analyser comment, 60 après l'après guerre, nous sommes arrivés sur bien des points, à des crises ressemblant un peu trop à celles de l'avant guerre. Un retour de 70 ans en arrière sur le plan social, économique, philosophique.

Selon Mr Hessel, 1945 a été un tournant par "l'éviction des grandes féodalités économiques et financières de la direction de l'économie". "L'intérêt général doit primer sur l'intérêt particulier, le juste partage des richesses crée par le monde du travail, primer sur le pouvoir de l'argent". Voilà les grandes réformes dans la philosophie de l'économie qui ont été voulue à l'époque et qui ne sont plus que de lointains souvenirs aujourd'hui.

Il parle également de l'importance d'une presse indépendante, mise à mal par l'appropriation des médias par les grands groupes économiques, autre fois nationalisés. Il évoque la nécessite d'une instruction sans discrimination, mise à mal par les réformes de 2008, notamment celle de la carte scolaire, qui assouplie les dérogations pour que les parents ne soient plus obligé de scolariser leur gamin dans les établissements de secteurs. Résultat, cloisonnements entre les écoles d'enfants de bonnes familles et les écoles de quartiers,  qui amène vers l'éducation à deux vitesses.

L'état, pour expliquer sa baisse d'implication dans le service publique, invoque le manque d'argent et le cout trop élevé des mesures citoyennes dans les aides sociales et l'éducation. Or, il y a beaucoup plus d'argent aujourd'hui, qu'en 1945, ou l'Europe était ruinée par des années de guerre. "Le pouvoir de l'argent n'a jamais été aussi grand, insolent, égoïste". Les banques, soucieuses de leurs dividendes et du salaire de ses hauts dirigeants", aussi puissantes. L'écart entre les plus pauvres et les plus riches, aussi grand. La concurrence, la compétition et l'individualisme exacerbé, aussi prédominants.

"La dictature internationale des marchés financiers menacent la paix et la démocratie. Il faut s'en indigner car l'indignation mène au militantisme qui mène à l'engagement". Moi je rajouterais, la révolte car l'idée du livre s'arrête là...C'est bien de s'indigner, de s'engager, mais ça n'est pas la fin, il faut refonder le système, ne pas s'engager dans ses fondements, mais le remettre fondamentalement en cause, sinon, on prend le risque de tourner en rond sans fin, comme nous le prouve la société qu'est devenue celle du post conseil de la résistance, une société pré seconde guerre mondiale. S'indigner, s'engager n'est pas la fin, il faut se battre pour changer les choses, lutter contre les injustices et lutter contre soit même, contre sa propre acculturation à un système malsain dans lequel on a toujours vécu.

Sartre disait, "vous êtes responsables en tant qu'individu, il faut s'engager au nom de sa responsabilité de personne humaine". L'indifférence est la pire attitude à avoir.

Selon Mr Hessel, "les raisons d'indignation paraissent moins nettes aujourd'hui qu'il y a 70 ans". La domination malsaine a compris qu'il faut faire croire à la masse qu'elle a du pouvoir pour qu'en fait, on puisse la dominer sans qu'elle n'en ai. La manipulation est plus subtile sous Sarkozy que sous Hitler, mais pas assez pour que beaucoup de monde ne la remarque pas. L'indifférence, c'est le confort des œillères, la sécurité de ne pas trop en faire, la douceur du cloisonnement avec les "entre soit". Des moutons, faites Beeeehh !!!

Selon Stéphane Hessel, il faut changer la répartition des richesses, respecter les droits de l'homme et arrêter de dégrader l'état de la planète.
En conclusion, il appelle à une "insurrection pacifique contre les moyens de communication de masse qui ne proposent comme horizon pour la jeunesse, que la consommation de masse, le mépris des plus faibles et de la culture, l'amnésie généralisée et la compétition à outrance de tous contre tous"

OK, Mr Hessel, je suis d'accord avec cette indignation, le constat parait bon, maintenant il faut agir et voire comment. Insurrection pacifique, pourquoi pas ? Mais insurrection quand même ! Il faut réunir une masse critique indignée, prête à l'engagement pour se révolter efficacement et changer les choses en fonction de ce constat qui nous indigne.

La question à se poser est, lutter contre qui, contre quoi ? La réponse; l'économie néolibérale hébergeant les marchés financiers, les grands groupes esclavagistes, l'industrie agroalimentaire qui pollue la terre, les supermarchés qui distribuent leurs produits en asséchant producteurs et consommateurs, l'état politique manipulateur des masses, démagogue et populiste...Les médias contrôlés par l'état, l'état contrôlés par les puissants, les puissants contrôlés par le système néolibéral, le système néolibéral que personne ne contrôle plus, même les puissants. Il faut attaquer les fondements du système, ce qui sans quoi il n'est plus viable, pour sortir de sa domination et pouvoir faire autre chose, quelque chose de mieux, ou les deux tiers de la planète ne galèreraient pas comme des malades chaque jour, parce que quelques-uns se gavent chaque jour. C'est simple, c'est net et ça m'étonnera toujours que la plupart des gens s'accomodent bien de cela, parce que ça n'est pas dans leur vision directe, parce qu'ils ne voient pas plus loin que le bout de leur nez.

Reprendre la main par la non violence, sachant que la réplique sera forcément violente, c'est courageux, du suicide peut-être, mais qu'est-ce qu'on risque, nous sommes de toute façon en train de tous nous suicider en cautionnant se système qui détruit la planète et les âmes qui y vivent. Pour ma part, je ne vais pas mourir comme une limace, écrasée par un pied d'homme, dans la passivité, par la fatalité. Et vous ? Réfléchissez-y.

15 février 2011 2 15 /02 /février /2011 14:55

sisyphe

 

Le héros de l'absurde...

La révolte venue du froid

 

A trop avoir fait mon malin
j'ai finis par le regretter
le jour ou mon esprit malsain
à plus gros que moi s'est frotté
et s'est foutu
pour que je me planque
choppé par la kommandantur
malgré moi, l'a fallu que j'entre
dans un système qu'entoure ses murs

chaque jour sur le même territoire
je faisais rouler mon rocher
ça ne sert à rien, c'est dérisoire
mais c'est ça qui me fait exister
monte au sommet, puis redescend
d'une montagne, c'est vraiment absurde
s'en rendre compte rend conscient
des limites de ce qu'on nous inculque

et ça remonte, ça redescend
échos d'appels à la prière
te faisant monter le rocher doucement
pour que tu sente pas ce que t'a souffert
des frustration de pas t'accomplir
ne te feront pas voire plus loin
que l'absurdité qui te guide
à toujours prendre le même chemin

et ça remonte, ça redescend
et même le rocher en à marre
la seule façon d'en être content
c'est de savoir que si on se barre
on pourrait peut-être changer les choses
faire autre chose que de rouler le rocher
parce que la j'en ai eu ma dose
je réfléchi pour me libérer

A voire l'absurdité du monde
on finit par s'en indigner
à s'engager contre l'immonde
pour mieux pouvoir se révolter
et ça remonte, ça redescend
mes nerfs, de mon bide à mon cerveau
la rage en moi sera le ciment
de ma prochaine libération

14 février 2011 1 14 /02 /février /2011 23:46

5018045132_df19023ab5.jpg

 

Hétérodoxie

Le héros de l'absurde...

PARI DRAKKAR : LA CHANSON.

PARI DRAKKAR : LE GROUPE DE ROCK DE GUSTAVSON

 

L'homme se révolte
même quand il fait froid
Même quand les choses sont figées
s'il en prend conscience, il se révolte
car savoir que l'on vit dans le figé n'est pas acceptable
même pour des pantomimes
alors, dans l'hiver du foisonnement des idées
d'autres émergent, brisent la glace
et laissent un passage pour ceux qui suivent
la banquise fond, n'est-ce pas un signe ?
sentons cette chaleur, ce feu qui brule ailleurs
dans mon cœur et brulera dans le votre
fera fondre les préjugés
qui vous font croire au gel d'une société figée
et c'est pour cela que l'homme se révolte
même dans le froid de l'hiver
parce que c'est là qu'il est utile qu'il se révolte.

14 février 2011 1 14 /02 /février /2011 23:25

5369755128_e71c28f22f.jpg

 

Ragga anti-homophobe

 

L'hétérodoxie
un mode de vie normé
à la masse imposée
consistant à emboiter
des bites dans des vagins
ça copule en tout honneur
forniquer comme les autres
refoule les visions lointaines
qui sont parfois les vôtres
honte aux couples consanguins
de sexes, deux fois le même
qu'on se prend entre les reins
si chose pareille se passe
qu'elle reste calfeutrée
je ne veux pas d'exhibition
chassez ces malsaines visions
ils ne font pas comme on dit
aiment comme faudrait qu'on aime
aime trop leur vis à vis
qui d'autres religions sèment
copuler, procréer
si je nique la race du seigneur
avec le sexe opposé
voyant le Saint monde en pleur
de s'être tant rendu frustré
d'un bien pensé, un leur
marchent, observent dans la rue
que les autres soient coincés du cul
embouchés comme ils boitent
balais du cul à la rate
vont, viennent les bien pensants
voyant d'autres penser comme eux

ceux qui aiment différemment
les malades, les vicieux
auront bien le sentiment
de ne pas faire partie d'eux
de leur monde,  leurs châtiments
qu'ils se le gardent pour eux
leur Sodome et Gomorrhe
du purgatoire, très peu

14 février 2011 1 14 /02 /février /2011 13:59

sisyphe.jpg

 

Absurde

Dimanche au KFC

La théorie du seau de merde à la gueule

Les insurgés de la terre

 

Le mythe de Sisyphe, c'est un truc assez intéressant. L'histoire, c'est un mec, une sorte d'arnaqueur à la Bernard Tapis, qui à réussi à tromper la mort, elle même. Le gars chargé de lever les corps, Thanatos, vint pour prendre Sisyphe, une fois son heure venu. Sisyphe réussi à l'enchaîner et de ce fait, ne fut pas envoyé au royaume d'Hadès, dieu des enfers. Alors, en enfer, ce fut la panique, plus de mort et il y avait des commandes à terminer, ils avaient besoin de main d'œuvre et plus rien ne venait, personne ne mourrait plus. Hadès envoya alors une sorte d'IGPN, pour voir si c'était l'autre con de Thanatos qui flemmardait ou qui désertait et là, il vit le scandale. Le fossoyeur enchaîné par un mortel, dire que le Thanatos n'aurait pas une promotion de si tôt était un euphémisme... 

Comme le Sisyphe est un petit malin, il s'est arrangé pour que sa femme ne lui organise pas de funérailles corrects, ce qui était une sorte de validation obligatoire de la mort. L'ami Sisyphe réussi à convaincre Hadès de le renvoyer chez les vivants pour qu'il règle le problème. Évidemment, une fois à Corinthe, Sisyphe refusa de retourner dans le royaume d'Hadès et Thanatos, qui au passage avait bien les nerfs, vint le chercher de force pour le ramener, là ou il devait être.

Pour avoir arnaqué tout le monde de son vivant et les dieux quand il fallu qu'il crève, Sisyphe fut condamné à faire rouler un putain de gros rocher en haut d'une colline, puis de le faire redescendre, le remonter, le redescendre, le remonter, le redescendre, le remonter, le redescendre, le remonter, le redescendre...Au bout d'un moment ça saoule, lui c'est perpet qu'il s'est pris à devoir faire ça, à faire un truc qui ne sert à rien, à faire toujours la même chose et que jamais ça ne serve à rien. Voilà ce que j'ai pu aprrendre "vite fait" sur ce mythe sur "Wikipédia", plein de détails manquent, je raconte surement quelques conneries mais l'exactitude de l'histoire n'est pas mon propos ici.

"Dans son premier essai philosophique, le Mythe de Sisyphe, Camus le qualifie d'ultime héros absurde. Il y établit pourquoi la vie, malgré l'absurdité du destin, vaut la peine d'être vécue."
Sisyphe, ultime héros de l'absurde, cette notion me plais, ça veut dire, qu'après lui, il n'y a plus eu de héros de l'absurde...Ça manque, ça me manque, je veux un héros de l'absurde actuel !

Qu'est-ce que l'absurde ? J'en avait déjà parlé dans un article en lien au début de celui-ci. « L’absurde est essentiellement un divorce. Il n’est ni dans l’un ni dans l’autre des éléments comparés, il nait de leur confrontation.L’absurde, c’est la raison lucide qui constate ses limites. »

Pour Camus, "il faut imaginer Sisyphe heureux ». Sisyphe trouve son bonheur dans l'accomplissement de la tâche qu'il entreprend, et non dans la signification de cette tâche."
C'est un peu comme les gens dans leur quotidien, ils travaillent, mènent leur vie, souvent, sans but précis. Ils ne savent pas pourquoi ils font la plupart des choses qu'ils font, mais ils les font parce que "c'est comme ça", qu'il faut les faire et ils sont souvent heureux de le faire, heureux de travailler, heureux de vivre leur quotidien qu'ils ne comprennent pas, des imbéciles heureux, comme on dit, les ignorants sont bénis...Faire occupe même si on ne sait pas vraiment ce qu'on fait, qu'on ne maîtrise pas ce qu'on fait, on le fait, on est actif, on fonctionne, la plupart des gens vivent comme ça. Leur vie est terne et monotone, chiante, ils ne sont pas vraiment heureux, souvent, ils s'en persuadent. Selon Camus, Sisyphe à conscience de l'absurdité de sa condition et c'est pour cela qu'il fait et que faire le rend heureux.

« Cet univers désormais sans maître ne lui paraît ni stérile ni fertile. Chacun des grains de cette pierre, chaque éclat minéral de cette montagne pleine de nuit, à lui seul, forme un monde. La lutte elle-même vers les sommets suffit à remplir un cœur d'homme. Il faut imaginer Sisyphe heureux. »
Camus fonde sa théorie tout comme Dostoïevski et Kafka, sur le fait que "le bonheur revient à vivre sa vie tout en étant conscient de son absurdité, car la conscience nous permet de maîtriser davantage notre existence." On peut vivre une vie absurde et être heureux en en ayant conscience, prendre du recul par rapport aux buts rationnels imposés de notre vie, sa raison d'être. La conscience de l'absurdité fait prendre du recul sur notre propre condition, en voyant les choses dans leur plus grande entièreté, en les voyant de plus loin, en faisant preuve d'un certain détachement, on les comprend mieux, on panique moins à la vue d'une chose qui pourrait nous contrarier. La vie est absurde, en avoir conscience est aussi accepté le fait que des choses puissent nous contrarier et que l'on continue à les subir, si la vie est absurde, c'est normal que l'on ne comprenne pas tout. Après, rien n'empêche de tenter de rendre les choses autrement plus absurdes que l'absurdité actuelle, rien n'empêche de vouloir changer les choses puisque, de toute façon, les choses changent. Elles restent aussi les mêmes, Sisyphe roule sa pierre en roulant sa bosse et nous faisons de même. On peut continuer à faire monter sa pierre au sommet de la colline avec un autre état d'esprit. Tout change si l'on imagine Sisyphe subissant sa punition ou, comme Camus, Sisyphe heureux dans l'accomplissement de la tâche qu'il entreprend.

"Le héros absurde fait face à l'absurdité de la vie. Il va même jusqu'à l'apprécier, recherchant toujours la même flamme, la même passion qui l'anime, comme le fait Don Juan en recherchant toujours cette première passion de femme en femme."
"Le fait de « vivre le supplice de Sisyphe » signifie que l’on vit une situation absurde répétitive dont on ne voit jamais la fin ou l’aboutissement."
"Camus entend montrer que la révolte est le seul moyen de vivre sa vie dans un monde absurde. Cette révolte est plus importante dans le fait de se révolter que dans les causes défendues en elles-mêmes."

Prendre conscience de l'absurdité de la vie est le premier pas vers la révolte. On confronte un idéal établit avec l'absurdité de cet idéal, on s'ouvre de ce fait à autre chose, on se révolte. Révoltons nous !

 

Présentation

  • : Gustavson 's Blog
  • : Le Gustavson 's Blog, c'est la vision de Gustavson, auteur-compositeur, sur le monde qui nous entoure. Articles, chansons militanto graveleuses et bien plus encore voilà ce qui vous attend sur ce portail. Chaque jour des nouveautés et des impressions à chaud sur l'actualité de notre beau monde égalitariste... Revendicateur, contradicteur, héros de l'absurde ou simple curieux, soyez les bienvenus !
  • Contact

Recherche