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8 février 2011 2 08 /02 /février /2011 00:58

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L'eau de rose

Lit vert

 

La cheminée des bains
et s'évapore la vapeur d'eau
qu'elle refroidisse les peu sereins
qui n'ont pas su ressortir l'eau
qui noya leurs esprits malades
de ses rancœurs et frustrations
que le chlore n'avait pas mis à mal
du chimique, pas d'évolution

Cheminée de pierre irritant le cœur
ou passent les nerfs que la vie aimante
saccage les polarités de la raison
qui dégénèrent en normes à la con
et l'on continue vers rien, mais l'on continue
pour croire que cette brume qui sort de là nous rend moins angoissé
mais rien y fait, tout le monde est stressé
épanche encore ses torts
pour soulager leur vie d'avoir fait tant d'effort
mais la fumée sortant de la cheminée
pollue toujours l'atmosphère digéré
que l'on digère encore tant que ne seront pas mort
les corps qui l'ont alimentés

8 février 2011 2 08 /02 /février /2011 00:40

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Lit vert

Foetus agoraphobe

 

Texte issu de l'atelier "merimamimir", tous les lundis, de 18h30 à 21h, à la maison Mimir, 18 rue prechter, Strasbourg

 

L'eau de rose n'est pas justifiable
L'eau de rose, c'est de la merde
de vin faisandée, trop jeune, âcre, sans profondeur
il ne laisse qu'haleine de clochard derrière lui
dézinguant les dents, autant toute capacité au croquant
l'eau de rose rend mou, sans vie, chiant
l'eau de rose n'est pas justifiable
l'eau de rose, c'est de la pisse et je lui chie dessus

7 février 2011 1 07 /02 /février /2011 23:45

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Foetus agoraphobe

Absurde

L'extérieur

 

Texte issu de l'atelier "merimamimir", tous les lundis de 18h30 à 21h, 18 rue Prechter, Strasbourg.

 

Lit vert
un lit vert en hiver
un lit vert bien au chaud
mais pourquoi vert, mis à part pour faire un jeu de mot à la con
ressemblant à de la masturbation intellectuelle ?


Lit vert de nature qui sommeille en lui
drapé de toute cette faune qui fourmille en son matelas
hydraté chaque jour de cyprine, sueur et trop plein d'urine
La sédimentation, son lot de bactéries et la forêt si peu vierge qui en a envahi le lit
Un lit vert de moisissures et plus personne qui dort dedans
tout le monde vit, à pris la place des anciens ébats dégueulasses
et c'est l'hiver, le lit vert est bien au chaud derrière le verre
et de la fenêtre l'hiver le voit
mais ne peut le faire mourir de froid.

6 février 2011 7 06 /02 /février /2011 23:34

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Les soupirants.

Vous êtes morts

 

Je suis un fœtus agoraphobe
pas plus agile qu'un stérilet
je viens d'atterrir dans un monde
ou l'amniotique m'a liquéfié
j'vois tout ce qui se passe, c'est pas bien grand
et ça m'arrange bien de savoir
tout ce qui se passe dans mon élément
pas grand chose, y'a plus rien à voir
mais c'est bien,  je veux pas regarder
rester au chaud dans mon jardin
me cogner aux parois, digérer
du pré mâché sans lendemains
si quelqu'un veut me faire sortir
je ferais une ligature des trompes
jamais je ne voudrais devenir
un bout viande qui suinte, immonde
je resterais là, partez sans moi
j'aime les habitudes, je ne bouge pas
laisser moi seul bouffer mes fraises
de temps en temps croiser une merguez
sortir d'ici et pour faire quoi
venir me cogner à d'autres parois
pré mâchée sans en avoir l'air
votre vie, c'est la même que moi
mais je prend pas de risque, je ne mourrais pas
car pour ça faudrait déjà que je naisse
si y avais plus de fœtus comme moi
on aurait sauvé la planète.


6 février 2011 7 06 /02 /février /2011 22:55

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PETIT MESSAGE A CARACTERE ANTI HOMOPHOBE.

link : article d'une discrimination dans l'éducation nationale

 

Devenons tous des minorités visibles. L'homophobie est très implantée dans notre belle société, elle s'est même introduite au coeur du Gustavson's Blog (voire commentaires du ragga anti-homophobe : Ragga anti-homophobe ) Les grandes religions institutionnelles ont depuis toujours, bien aidé à ce que le sexisme soit une règle de vie et à ce que l'homophobie s'institutionnalise, en édictant des normes morales pour nous protéger de Sodome et Gomorrhe, mais aujourd'hui, elles sont loin d'être les seules causes du problème. L'homophobie gagne du terrain dans la jeunesse et lorsque l'on travaille à l'éducation nationale, il est de bon ton de cacher son orientation sexuelle, surtout lorsque celle-ci ne correspond pas à un certain idéal commun...Pour lutter contre ce phénomène, une solution parait intéressante, tenter de normaliser l'homosexualité. Dans le monde ou j'aimerais vivre, on en aurait tout autant rien à branler qu'une personne soit homo ou hétéro, hélas, je ne vis pas dans ce monde là. Pour normaliser l'homosexualité, rien de tel que d'être homo.

 

Alors j'invite tous les lecteurs de cet article qui voudraient militer contre les discrimination sexuelles, à se déclarer homo auprès de leur entourage. Que vous le soyez ou pas n'a aucune importance. Plus il y aura d'homos et plus le fait de l'être deviendra normal pour les personnes pour qui ça ne l'est pas actuellement,...Il faut qu'ils s'habituent les pauvres petits... Déclarez vous homosexuel et faites faire aux homophobes ce qu'ils savent faire de mieux, fermer leur gueule !

4 février 2011 5 04 /02 /février /2011 14:51

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Le travail c'est la santé des autres

Merci patron !...le texte de chanson.

Entre preneurs

link : Noir désir, "A l'envers, à l'endroit"

 

 

Une nuit qui touche sa fin, 4h du matin dans la fraicheur de l'été, une renault 11 pourri qui roule ,qui roule et qui arrive dans un parking calme.
Puis on arrive dans le vacarme, des lumières partout, des machines, des monstres, partout, les allées, les Fenwicks, les saluts francs, le vestiaire insalubre. Chaussures de sécurité pesant trois tonnes, bleu de travail vert pomme, pointeuse et en avant.


L'usine, le bruit, la fureur, quelqu'un te forme, t'explique mal, tu n'entend rien, tu n'ose pas le dire car tu es impressionné, alors tu te plante devant cette machine ne sachant quoi faire, on t'engueule, on te reexplique en te prennant pour un demeuré, puis tu fais. Vérification de la qualité du produit toutes les 15 mn, 10 caractéristiques obligatoires à cocher sur une feuille sale. Parfois l'oubli et le responsable qualité qui t'engueule. Les responsables, les chefs, reconnaissables au fait qu'ils ne portent pas un bleu de travail et qu'ils regardent ceux qui en portent avec dédain. Des machines, en pannes tout le temps, appel de la maintenance, puis travail sur une autre machine, jusqu'à 5 en même temps. Et si toute sont en panne, balais, nettoyage, pour la première fois, j'ai aimé nettoyer, c'est l'activité la plus enthousiasmante dans une usine, sauf quand il faut passer sous une machine pour éponger les flaques d'huiles chaudes avant qu'elles n'inondent tout.


Poste fixe, gestes éternels, membres qui fatiguent, tendons qui s'irritent et le bruit. Y ressort une musique qui nous occupe, tout est machinal, les minutes passent comme des heures, éternité de l'ennui, on compte les secondes, les minutes, jusqu'à la pause. Sandwich, café, collègues dépités ,qui jouent le jeu de la bonhommie, quelques minutes puis tout le monde y retourne, puis la même chose, 40 ans de la même chose pour certains. Moi j'ai tenu 2 semaines la première fois. Fin de journée, crevé, plus rien ne fonctionne, ni la tête, ni les muscles, on veut oublier, se reposer, peu de choses que l'on puisse faire chez soit, activités simples, de survie, on mange, on regarde la télé, on dort et on retourne au travail le lendemain, pour avoir de l'argent, pour bouffer, regarder la télé et dormir. L'usine à 17 ans, c'était ma première expérience, mes premiers pas dans le monde du travail, j'ai travaillé dans une dizaines d'usines différentes ensuite, en opérateur, à la production, c'était parfois un peu mieux mais c'était toujours pourri. Depuis, pour moi, le travail c'est Satan, diable obligatoire, mais diable quand même.

4 février 2011 5 04 /02 /février /2011 11:12

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L'animal est un blaireau (pour ceux qui ne sont pas amis avec la forêt...)

 

Le prix Goncourt

Marcher dans la rose...

Le ruisseau

 

Ils soupiraient les soupirants
mangeant la soupe qu'ils aimaient tant
ils soupiraient les soupirants
et soupireront bien longtemps

le trop rien dire laisse espérer
le soupirant l'a démontré
la franchise c'est pas trop son truc
car ça n'inspire pas trop son rûte

et la volonté d'une serpillère
ne lui fera pas changer d'air
s'habitue à sa frustration
sans elle, sa vie n'a plus de raison

et il s'accroche et il s'attache
à son mode de vie dégueulasse
qu'il a trouvé dans la pureté
des mystères qu'il a convoité

le non dit n'est jamais sans sens
encense ce qu'il ne faut pas dire
à trop en dire, on prend conscience
qu'on a pas imaginé le pire

même les convoités ne savent pas
comme ils se foutent de la gueule du monde
leur court leur donne de l'apparat
se complaisent dans ce plaisir immonde

d'avoir su créer un besoin
comme le font les supermarchés
il est si bon d'être si bien
quand se sent si désiré

Selon moi une réponse convient
à l'hypocrisie maladive
le tout dit, au non dit sans fin
rend le mystère bien plus lisible

Quand se faire des films à trop durer
quand on le sait, qu'on regarde ailleurs
quand la toile n'a pas englobée
la réalité par ce leur

On redevient soi même, plus l'esclave
d'une lubie lointaine imposée
du merveilleux dont on se gave
pour pas avoir à le digérer.

Ils soupiraient les soupirants
mangeant la soupe qu'ils aimaient tant
ils soupiraient les soupirants
et s'ils respiraient maintenant.

4 février 2011 5 04 /02 /février /2011 09:56

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Le prix Goncourt

Ma poésie.

la culture. (Le texte de chanson)

Le droit d'auteur, opium des pseudos artistes...

 

On est pas des professionnel, ça parait vouloir dire, on pratique un loisir, on ne prend pas ça au sérieux..."on est pas professionnel".
Mais c'est quoi, être professionnel ?

Ca veut dire pratiquer une profession, exercer une activité dans le cadre d'une profession. Est-ce que toutes les activités sont professionnelles en soit ? Devraient-elles l'être toutes ? Je ne sais pas...

En ce qui concerne l'art, j'ai ma petite idée. Les artistes, c'est comme tout le monde, ils ont besoin de bouffer, donc de se nourrir et la nourriture, c'est payant...Il leur faut donc l'acheter...Alors, il leur faut des sous. Dans ce cas, soit ils en ont déjà, genre rentiers, héritiers et dans ce cas là, le problème ne se pose pas, soit ils ont besoin de gagner de l'argent, parce qu'ils ont besoin de manger. Ils ont besoin d'en gagner encore plus, puisque comme les artistes sont la même race de sale bête que les autres êtres humains, s'ils vivent dehors et qu'il fait trop froid, ils crèvent, alors ils doivent se loger, payer un loyer et par les temps qui courent, ça coûte cher !


Alors, les artistes, pour gagner de l'argent, s'ils veulent rester dans la légalité civile et pénale, doivent travailler. Certains ont décidé, ont eu l'opportunité de vivre de leur art, d'être artiste professionnel. J'ai un problème avec ça, artiste et professionnel, ça ne va pas ensemble tout comme artiste et argent, artiste et élitisme, artiste et propriété ne vont pas ensemble non plus. Quand on est artiste professionnel, on a des contraintes professionnelles dans son art, des contraintes de quantité de production, des contraintes de calendrier, des contraintes du monde culturel normé, des contraintes économiques, publicitaires. Ne pensez vous pas qu'il est possible que toutes ces contraintes polluent l'art et le rende aussi sinistre que la culture normée, l'économie, la publicité...Personnellement, je fais de la musique, mon travail ne me passionne pas, je suis précaire.

 

J'ai voulu, à un moment donné, tenter le statut d'intermitant du spectacle. Il s'agit de faire 45 dates en 10 mois, soit une date par semaine à peu près. C'est largement faisable mais il aurait fallu que je démarche, que je lèche le cul à des putains de péteux d'assos de merde qui se sentent trop "in" et qui chient sur ceux qui ne sont pas dans leur norme, que je lèche le cul à des bars, des salles de concert, des festivals. Je ne suis, ni agent, ni manager, ni commercial, je n'aime pas faire ça, ça me fait chier, pourtant, si j'avais voulu être intermitant, j'aurais du faire tout ça, lécher le cul du système…

 

Physiquement, j'aurais pu le faire, j'ai une langue, le système à un cul (les assos de péteux), lécher le cul du système, c'est à la portée de tout le monde, mais moi, je n'ai pas envie de le faire. Comment pourrais-je écrire ce que j'écris et lécher le cul du système par ailleurs. Faites ce que je dis, pas ce que je fais...Très peu pour moi. Être honnête avec moi même, c'est une des dernières choses que le système m'a laissé alors je ne lui rendrais pas, qu'il aille se faire foutre ! Si les gens étaient plus honnêtes avec eux même, ils comprendraient enfin comment ils se foutent de la gueule du monde, sans la plupart du temps, s'en rendre compte.

Être professionnel, c'est vu dans le sens commun, comme être meilleur, de meilleure qualité que les non professionnels. C'est du moins ce que la société, qui adoube les artistes professionnels veut faire croire. Et bien non, la plupart du temps, les professionnels sont obligés de se contraindre à faire de la merde pour être et rester "professionnels". Moi je ne suis pas un professionnel, ce que je fais, c'est pas une profession et ça ne m'empêche pas d'estimer comme valable ce que je fais, en musique, en écriture.

3 février 2011 4 03 /02 /février /2011 13:31

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L'ELITISME CULTUREL

 

 

Je ne suis pas un grand possédant en capital culturel, je ne lis jamais parcequ'on ne m'y a pas habitué, puis, je ne m'y suis pas habitué moi même, les années passant. En ce moment, j'essaye et franchement, il me faut parfois 20 mn à biter le sens d'une page de ce que l'on appelle la "haute" littérature. Le pire, c'est quand cet éffort débouche sur un sens insignifiant, quel frustration ! Alors, que les vainqueurs du Goncourt ou de n'importe quel concours à la con, but ultime du faux artiste cherchant reconnaissance et pognon, soient des auteurs chiants, privilégiant la forme et la norme littéraire du moment, au fond, ça m'étonne pas trop. Chez les écrivains, il y a de grands auteurs, qu'il faudrait que je lise un jour et de gros péteux qui écrivent dans le style d'un ou d'un autre, en vomissant un espèce de patchwork littéraire informe et inutile. Mon conseil de lecture : "fallait rester chez vous tête de noeuds" de Rodrigo Garcia. Le goncourt, les concours, les prix, c'est comme la reconnaissance, l'argent, la hierarchie, l'élitisme et la propriété, c'est de la merde. La société culturelle élitiste distribue les bons points, aux amis poulains des maisons d'éditions amies. Les uns ont la reconnaissance, les autres le pognon et tous se foutent de la gueule du monde, que ça soit conscient ou pas.

2 février 2011 3 02 /02 /février /2011 22:22

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Revolution en Islande !

Sarkozy, génèse...

 

Hier soir, à la télé, j'ai vu un reportage très instructif sur les origines politiques et médiatiques de Sylvio Berlusconi. Alors, au départ, le mec est un disciple d'une cellule maçonnique (francs maçons). Le gourou, un gars riche et ambitieux, avait monté toute une stratégie pour faire basculer l'Italie dans un régime autoritaire. Cet homme était un des nombreux fan du Duce (Mussolini) et était nostalgique de la grandeur, toute relative, de l'Italie à cette époque. Sa stratégie dans la décennie 70, était de creer la panique pour montrer que l'état démocratique italien n'était pas en mesure d'assurer la sécurité de ses habitants honnêtes. Cette stratégie ne vous rappelle t'elle pas quelque chose ? L'insécurité, le vote pour l'extrême droite qui s'en suit...Sauf qu'ici, les mecs vont carrément plus loin puisqu'ils comètent de sanglants attentats comme celui de la plaza Fontana à Milan, pour semer le trouble et ne se contentent pas de semer la panique dans des reportages montrant de jeunes encagoulés vendant du shit à la télé. Cette période dura jusqu'au début des années 80 et fut appelé, "les années de plomb".

Mais voilà, ça n'a pas marché comme prévu et le régime politique se maintient. Alors la stratégie de la loge maçonnique changea. Le fameux "gourou", pris en charge de faire monter les échelons à un jeune poulain qu'il estimait prometteur, Sylvio Berlusconi. Cette fois, il fallait infiltrer le système de l'intérieur et non le pillonner par la terreur. La mission consistait à s'introduire puis à contrôler les administrations publiques, puis l'économie par le biais des grandes entreprises privées italienne. Il fallu également faire de même pour les médias, en brisant le monopole de la télévision d'état et en créant des médias privés, en les gérant et en semant la propagande pour un état autoritaire. Alors ils allèrent, dans le corriere de la sierra, dans la banque ambrosiano et arriva sylvio, à la télé, dans les grandes entreprises, au milan AC...Le Holding média 7, ensemble médiatique privé qu'il contrôle, pris possession des éditions Mondiadari, les plus importantes d'Italie. Et la propagande continua, rigueur, discipline, hierarchie, un régime présidentiel ou un seul décide, le berger, le leader, le fuhrer.

Alors, après avoir contrôlé les médias et une partie de l'économie durant des années, Sylvio se lança, en 1994, en politique. Il créa un parti au nom de slogan, "Forza Italia". Il pris le pouvoir politique en devenant président du conseil et cumula avec cette fonction, celle de chef d'entreprises (de grandes entreprises), celle de propriétaire du plus grand groupe de chaînes privé et j'en passe. En résumé, il a la main mise sur tout et peut faire à peu près ce qu'il veut. Si quelque chose n'arrange pas ces affaires, il fait voter une loi, il à une majorité au parlement acquise à sa cause, des ex escort girl qui deviennent députés...Même si sa majorité est faible, elle lui permet de faire cela.

Dans l'état Berlusconi, la corruption est généralisée. Le pouvoir impuni ne risquant rien, les gens sont endormis après 30 ans de matraquage. C'est l'abrutissement du peuple italien, l'opposition est inexistante, la figure de Berlusconi, charismatique, prend toute la lumière, on ne voit plus que lui et il fait tout pour...Après Forza Italia, il inventa un nouveau concept populiste, "popolo de la liberta", le peuple de la liberté, ça fait rêver...

Il reste des opposant, un million de manifestants se sont réuni il y a quelques années à Rome pour exiger la démission de Berlusconi. Ce mouvement perdure aujourd'hui et ces gens font parti de ce qu'on appelle "le peuple violet". Mais à côté de cela, une quasi moitié de la population n'a dieu que pour Sylvio et ça fait peur. L'Italie, pillée quotidiennement par sa caste dirigeante, les médias chargés de chlorophormiser la population, l'économie qui est en chute libre...Si cela continue, elle sera l'économie d'un pays du tiers monde avec un pouvoir autoritaire, façon tiers monde...

Clivage de la société, démagogie, lobotomie voilà le visage de l'Italie d'aujourd'hui. Merci Berlusconi !

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