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22 février 2011 2 22 /02 /février /2011 15:04

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Lit vert

La cheminée des bains

Absurde

 

Les cours de récréation, pourquoi ne pourrait-on pas y faire des choses constructives ? La cour de récréation, une zone de jeu ou l'on peut exprimer sa créativité, contrairement aux cours normés, ou l'on ne fait qu'apprendre des choses apprises par d'autres dans une sorte d'imitation de la connaissance.

Il faut apprendre des autres, mais il faut aussi apprendre de soit et les cours de récréation servent à ça. Univers du défoulement, on y évacue sa frustration accumulée dans les salles de classe. Assis, pas bouger, écouter sans s'exprimer quand on ne l'autorise pas. règlement intérieur, reflet du règlement extérieur, législation, coercitive légitime des salles de classe...La cour de récréation, des vacances de tout ça, un lieu ou l'on nous laisse être nous même.

 Alors quand on parle de cours de récréation de façon péjorative en utilisant ce terme pour dire que c'est le bordel, que ça n'est pas structuré, pas efficace, pas utile, je répond que j'aime ce bordel, la libération des structures normées, la non efficacité et puis efficacité par rapport à quoi, à quelles notions ? L'utilitarisme, c'est de la merde et les choses qui ne s'en revendiquent pas font bien plus avancer le monde que les choses "utiles", "efficaces", "productives".

J'invite ces gens et tous les autres dans ma cours de récréation, tous les lundis, de 18h30 à 21h, 18 rue Prechter à Strasbourg, à l'atelier "Merimamimir". N'attendez pas ici les règles chiantes d'ateliers d'écritures soporiphiques, n'attendez pas de règles, de lois, de structures, n'attendez pas d'obligation, attendez vous à de l'échange et pas à de la production quantitative, on peut venir sans écrire, on peut venir sans parler, juste en écoutant parce que des choses intéressantes s'y passe.

Par contre, pour voire ça, il faut être là, ne pas être là en le traitant de cour de récréation est certes une réalité, puisque nous revendiquons notre statut de cour de récréation, mais pas une démarche très intéressante selon moi, mais comme on dit, les avis, c'est subjectif, voici le mien...

22 février 2011 2 22 /02 /février /2011 14:22

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Un coeur en plastique

 

Choisir, c'est renoncer, mais renoncer n'est pas choisir. Quand on choisit, on décide entre une chose et d'autres. On renonce à ce qui n'est pas choisit et parfois, on peut choisir sans renoncer à toute autre chose, on choisit plusieurs choses, mais on est toujours obligé de faire un choix et c'est très bien. Croire qu'on peut tout avoir est se tromper lourdement, le choix est salutaire, le savoir est déjà moins se tromper, le choix est bon, même quand on pense s'être trompé, rien que par le fait qu'on est pu faire un choix, mais on ne peut pas toujours choisir, hélas...

En choisissant plusieurs choses, on renonce au temps consacré à chaque chose, il faut faire ce choix et d'autres, le choix de vivre ou pas...Aujourd'hui, on renonce parfois trop sans même choisir, ou en choisissant entre le pire et le moins pire. La société accélère tout pour nous faire aller au plus pressé vers ce qu'elle nous présente comme le plus simple, évident. Pas le temps, ça va vite, le monde est en train de passer et si l'on ne fonce pas tête baissée vers ou les autres vont, on ne sera bientôt plus qu'un passé, un dépassé, un marginalisé que l'on ne considérera plus tant il sera loin du commun en avance. Il faut prendre le temps de s'arrêter, flâner, réfléchir pour faire nos choix en toute connaissance de cause, en meilleure connaissance de cause, la vitesse n'explique souvent pas grand chose, les objectifs, l'efficacité, la productivité, l'utilitarisme nous enlève nos marges de manœuvres pour faire nos choix, on choisit alors en grande partie pour nous.

Choisir, c'est renoncer et choisir trop vite, c'est renoncer à ses propres choix, alors flânons, nous verrons mieux ou nous voulons vraiment aller.

22 février 2011 2 22 /02 /février /2011 13:26

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Art et imitation

Conservatoire.

 

Le droit d'auteur appartient à celui qui sait écouter, voire, apprécier, interpréter, l'exaltation de la vie, dans toutes ses formes, par l'art.
Le droit d'auteur est droit, l'essence du propriétaire, est bon pour ceux qui font de la merde et qui veulent la garder en propriété pour qu'elle rapporte...Ce sont des constipés de la création. Ils savent qu'ils ne sont pas créatifs et que le peu qu'ils ont pu extirper de leur esprit normé, doit leur tenir longtemps, alors ils figent et ça passe dans les diffuseurs figés, créant des yeux et des oreilles figées de ne plus avoir accès qu'à ça, les sens atrophiés par toute cette merde.

Quand on crée, quand on concrétise une création, elle sort de nous et appartient à ceux qui l'interprète, elle passe de mains en mains, d'œil en œil, se diffuse et je ne vois pas ce que l'argent doit venir foutre dans tout ça mis à part ce qu'il sait faire de mieux, de la merde...

22 février 2011 2 22 /02 /février /2011 13:10

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Un coeur en plastique

 

Le manque, l'attachement, les relations à distance, j'y suis indifférent, j'ai besoin de sentir à qui je parle et quelqu'un d'absent, même proche, reste absent. Une personne restant lointaine me concerne moins, je pense aux gens proches de moi, présents, actuels, moins aux virtuels, c'est évident.

Il y a des personnes que j'apprécie, mais si je ne les côtoient pas, je les oublis, jusqu'à les revoir et c'est plaisant de revoir un ancien ami, mais c'est un ami ancien, pas actuel, absent, présent autrefois...On peut revoir cette personne de façon ponctuelle et c'est très bien. On pourra revoir cette personne de façon régulière et elle pourra même redevenir amie, mais redevenir, dans l'absence, pour moi, la personne ne l'est plus.

Les statuts sont des statues et je ne possède pas de statues, je ne les appréhende pas non-plus. On considère les gens, ils sont proches, puis moins proches... Les gens proches de moi, sont ceux que je côtoient, si ça n'est pas le cas, ils s'éloignent, ne sont plus proches, ce qui ne m'empêche pas de les estimer, si estime il peut y avoir.

Être proche, ça n'est pas être bon, meilleur, avoir eu plus de bons points. C'est être dans un rapport d'affection et de confiance qui se cultive, qui à l'abandon se désagrège et c'est très bien de mettre son jardin en jachère parfois...Il arrive qu'on ne le récupère jamais aussi fertile, c'est la vie, on ne récolte pas toujours les fruits de ce que l'on sème, l'important c'est de semer...

22 février 2011 2 22 /02 /février /2011 01:26

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Hétérodoxie

 

L'Alsace, une région verticale
entre deux murs de belles montagnes
pas de couvercle et pas de plancher
du coups toute l'Europe est passée

Parce que l'Alsace est un couloir
étroit en plein milieu de la foire
l'alsacien voit les gens passer
économie prospère passée
a vu des gens venir et rester
mais belle économie passée
les mines de potasse ont fermé
le textile délocalisé

L'alsacien est bien énervé
de devoir ses restes partager
alors il râle et devient con
en digérant sa frustration
cherchant raison à son malheur
il discrimine en sa demeure
peste sur le village du voisin
et peste aussi sur son voisin
Bas-Rhin qui peste sur le Haut-Rhin
l'inverse et peste sur les Vosges
les allemands et les belfortains
les français et ce qu'on lui propose

Voilà le beau tempérament
qui prolifère dans ma région
un peu français, un peu allemand
mais entièrement, carrément con
pour pas pester sur le courant d'air
il ne faut pas vivre dans un couloir
l'alsacien à bien trop les nerfs
d'être trop con pour le savoir...

22 février 2011 2 22 /02 /février /2011 01:04

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Art et imitation

 

Un cœur en plastique, deux billes de métal qui doivent aller au centre, passant le labyrinthe, symbole de la difficulté amoureuse. Pourquoi faut-il absolument que les deux billes arrivent au centre ? Posons nous la question.

Après tout, les deux billes ne sont-elles pas dans le même cœur ? Et pourquoi faudrait-il qu'elles se réunissent au centre, pourquoi à cet endroit là ? Pourquoi pas dans une autre partie du cœur ? D'ailleurs, pourquoi faut-il que ces deux foutues billes se réunissent ? Ne pourraient-elles pas parcourir le même cœur sans suivre la même trajectoire ou la même finalité ?

Finalement, une sorte de destin absurde a déjà réuni ces deux billes là, enfermés dans un cœur en plastique. Le hasard à fait que, dans une usine de billes de métal, ces deux billes se sont retrouvées transférées, dans une usine de cœur en plastique, quelles se sont retrouvées toutes les deux dans ce cœur si et que ce cœur s'est retrouvé entre mes mains dans un putain de Go Sport pour que je réfléchisse à sa fonction, alors que j'étais juste venu pour m'acheter une saloperie de Thermos pour boire du café au travail, sans dépenser 35 cents à chaque fois que je prend un café, à la machine de la salle des profs.

Pourquoi les billes doivent-elles se réunir au centre ? La réponse est dans la norme amoureuse imposée. Il faut, mais on ne sait pas pourquoi, on ne se demande pas pourquoi. Il faut, parce que c'est comme ça, parce que ça se passe comme ça, c'est absurde, c'est con, pourquoi pas autrement ? Qu'est-ce qui nous amène à privilégier la réunion au centre ? Une sorte de coutume ? L'amour est-il une coutume ? Le cœur en plastique une prison ? Les billes, une excuse pour que le cœur prison serve à quelque chose, ai une fonction dans ce monde là ? Y mettre des billes ?

Dans tous les cas, même un cœur en plastique de Go Sport peut générer autre chose que ce que l'on aurait pu croire et rien que pour ça, je suis heureux de l'avoir eu entre les mains...

21 février 2011 1 21 /02 /février /2011 21:25

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Conservatoire.

La tension

 

Platon est l'homme, qui dans la Grèce antique, fut le philosophe qui introduisit l'art comme imitation de la nature. Dans sa théorie, l'art tend à imiter la perfection de la nature, l'art y est l'art d'immiter celle-ci. Les meilleurs artistes, reconnus comme tel, sont donc ceux qui imitent le mieux la nature, ou du moins, l'image que l'homme, être plus perfectible que la nature, s'en fait. Aujourd'hui, les normes régissant l'art sont restés dans le même genre de principe. Et même rien qu'en écrivant ça, "les normes régissant l'art", ça me fait mal au cul. Je met art, norme et pouvoir ensemble dans un même concept, quelle pollution et pourtant, le monde de la culture est comme ça, fait mal au cul, tellement que j'aurais envie de chier dans un seau pour lui renvoyé à la gueule, pour lui imposer ma propre merde puisque lui m'impose la sienne (dixit, un précédent article en lien en haut de page...).

 

Nous sommes donc restés dans le même genre de principe, sauf que le centre de l'attention n'est plus la nature, mais l'homme. L'homme ne tente plus de s'adapter à la nature mais d'adapter la nature à son mode de vie absurde, d'où quelques tensions entre la nature et lui. L'art, reflet de son époque, est par conséquent devenu l'art d'imiter l'homme, l'art d'imiter l'art, une imitation d'art, le conservatoire, agglomération de copistes aux outils performants et à la méthodologie bien formée, bien formatée. Les "conservateurs" sont au centre de l'exaltation de l'art copie de l'imperfection de l'homme, des sortes de photocopies de photocopies, fades, grises et illisibles.

Amis, créez, soyez vous même, ne vous oubliez pas et n'oubliez pas de partager avec nous, votre vrai vous. Du Monet ? Monet le fait très bien, du Mozart ? Mozart s'en charge. Du vous ? Il n'y a que vous qui puissiez le faire et si vous ne le faites pas, vous nous en privé et c'est pas gentil...

20 février 2011 7 20 /02 /février /2011 22:36

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Sisyphe, héros de l'absurde.

Seul

Illusion

 

Je te prend la tension
je tâte, t'es nerveux ?
je te prend l'attention
que tes nerfs te laissent un peu
du stress qui rend vieux
t'oppresse, c'est sérieux
laisse toi faire un peu
tu verra, oui tu verra
comme c'est mieux
tu verra que tu te lâche
sache comment retenir la rage
qui t'habite, deviens sage
nage dans les abysses
insoupçonnés de l'esprit
parait normé ici
mais soit mieux
dans ta peau, la tienne
pas celle des autres
la tienne, ta tête vissée sur ton corps
le bon corps pas le votre
le sien, celui là
qui va bien au delà de la tête
de prou posée dessus
va plus loin que son œil
va plus loin que le seuil
des idées reçues
qui te mettent sous tension
électrique à foison
qui te touche s'y pique
qui s'y frotte, s'irrite
laisse venir le monde
et va ailleurs, voire
si le monde cherche ses rancœurs
d'être énervé comme toi maintenant
libéré celui qui se détend
pète un coups, sort le balai
là n'est plus sa mission de ménage
tant d'année, l'anus propre
balai retiré
tes orifices brillent comme un sou neuf
laisse les tranquille, expose au vent
tes envies anesthésiés
de tout ce stress accumulé
sans le voir, savoir
qu'autre chose est possible
tu le sais aujourd'hui
ton brassard te l'indique
l'attention que tu porte
ce moment à mes dire
médira ta vie d'avant
voulant la remplacer
d'autres cheminement
et manières de penser
Voit la tension, fil de rasoir
laisse la ici et va plus loin
chercher ta vie

20 février 2011 7 20 /02 /février /2011 21:56

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Illusion

 

Le conservatoire est une grande boite de conserve qui fabrique d'autres boites de conserves.
Le conservatoire est un moule ou les arts viennent se mouler pour se figer tel des statues de plâtres, ridées par le temps qui passe.
Le conservatoire, des cons asservis à un système usine fabriquant une normalité dérisoire, illusoire, voile absurde cachant la réalité du non-sens de son existence.
Conservatoire, musée de ce que fut la création artistique en des temps anciens, qui n'est plus qu'imitée depuis.


Le conservatoire, la norme et l'art, l'art réglé, définis, chiant. Le conservatoire qui nomme l'art mais qui n'en fait pas, qui cloisonne de sa méthodologie les avides de compétition, de concours, de reconnaissance.
Les prix d'honneur et d'excellence décernés comme des trophées, pour avoir bien fait ses devoirs et démoli son esprit critique, seront décernés tel des bons points, des images de Mickey, à ceux qui se sauront montré les plus sages et respectueux de la tradition conservatrice.
Conservatoire, Centre de Formation des Apprentis qui n'apprennent pas la plomberie mais l'art, mais l'art ne s'apprend pas alors que l'artisanat si.
Ici les artistes sont nommés en tant que tel, mais je les y voit artisans et pas toujours créateurs ou créatifs, inventeur ou sensitifs.


Mais l'artisannat est une noble activité, loin de moi l'idée de la dénigrer, quel savoir faire, quelle patience, quelle minutie, bravo aux artisans !
Bravo aux conservatoire et merci d'avoir formé des artisans qui sauront transmettre leur savoir faire et leur connaissance de l'histoire de l'art aux futures générations.
Mais sachons donner au choses, un nom correspondant à leur fonction, les artisans font de l'artisanat, les artistes font de l'art, on peut être artisan et artiste à la fois, mais si l'on n'est qu'un des deux, on est pas l'autre selon moi...Mais à chacun son point de vue, voici le mien..

19 février 2011 6 19 /02 /février /2011 11:15

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L'ELITISME CULTUREL

 

"Un intellectuel, c'est un homme qui utilise plus de mots que nécessaire pour raconter plus qu'il ne sait" Eisenhower.

 

Un intellectuel, c'est surtout quelqu'un qui maîtrise des codes reconnus par la science dominante, la science au pouvoir, un lèche cul de première, un Kapo de l'élitisme culturel et scientifique. Pour être estimé comme intellectuel, il faut être reconnu, pour être reconnu, il faut être lèche cul et se complaire, au moins un minimum, dans un système qui ne reconnait que ceux qui se reconnaissent en lui, reconnaissent son système de valeurs, sa hiérarchie.

"Un intellectuel est une personne dont l'activité repose sur l'exercice de l'intelligence, qui s'engage dans la sphère publique pour faire part de ses analyses, de ses points de vue sur les sujets les plus variés ou pour défendre des valeurs, et qui dispose d'une forme d'autorité. Voilà le définition de Wikipédia.
Je vois ici, intelligence, valeurs et autorité. "L'intelligence, mais qu'est-ce que l'intelligence ?

Selon Wikipédia toujours, "

L'intelligence est l'ensemble des facultés mentales permettant de comprendre les choses et les faits, de découvrir les relations entre eux. L’intelligence est également admise comme étant ce qu'en fait elle permet : la faculté d'adaptation. Également l'intelligence pratique est la capacité d'agir de manière adaptée aux situations. Au niveau d'évolution de l'humain, la compréhension ne peut se concevoir sans un système de codification diversifié. On aboutit donc à l’intelligence conceptuelle, inséparable d'une maîtrise du langage (et donc des "mots") permettant le raisonnement complexe; le raisonnement étant l’opération mentale d’analyse permettant d'établir les relations entre les éléments. Enfin, et à ce même niveau, l'objet de l'intelligence est la connaissance conceptuelle et rationnelle[1].

C'est l'ensemble des fonctions mentales ayant pour objet la connaissance conceptuelle et rationnelle (par opposition à la sensation et à l'intuition), l'aptitude à comprendre et à s'adapter facilement à des situations nouvelles.

 

Donc un intellectuel serait quelqu'un disposant de bonnes facultés mentales, lui permettant de comprendre beaucoup de choses, de s'adapter plus facilement à celles-ci  et d'agir au mieux par rapport aux situations présentés. Ces bonnes facultés mentales lui permettent de défendre des théories, entrant dans le cadre d'un système de valeurs définis, ce qui lui donne une certaine autorité sur ses contemporains. En gros, quand quelqu'un reconnu comme intellectuel, dit quelque chose, on le croit car il est intellectuel. Quelqu'un peut avoir de bonnes facultés mentales, s'il n'a pas su, ou voulu s'adapter au système dominant, il ne sera pas reconnu comme intellectuel et donc, n'aura pas d'autorité sur ses contemporains...Mais de toute façon, l'autorité c'est de la merde...

 

Est-ce que des valeurs alternatives aux valeurs dominantes, qu'un intellectuel défendrait, ne vaudraient pas le coups qu'on s'y penche un peu de plus près ? On se base sur des valeurs pré existantes, prônés par des intellectuels pré existants, que l'on croit, que l'on admire, dont on suit les théories et voilà ou nous en sommes, ou le système en est, ou la société du non sens, basé sur des valeurs comme l'argent, le travail, la soumission à la hiérarchie, la propriété, nous à mené. A une société de con énervant, se suicidant dans l'absurdité de leur monde qu'ils croient rationnels, sciant la branche sur laquelle ils sont assis. Ne vaudrait-il pas mieux de chercher d'autres valeurs et de reconnaitre d'autre personnes pour nous les proposer ? Simple question, question simple, raisonnement simple, compréhensible de tous, des intelligents, des pas intelligents, des reconnus ou pas...

 

Un intellectuel, c'est le plus souvent quelqu'un qui nous embrouille de ses normes reconnues, connus plus parfaitement d'une élite, pour nous expliquer comme rationnelles, des choses qui, en fait, sont totalement absurdes. Tout ça dans le but de faire croire à une masse dominée, que le système dominant agit dans son intérêt, en établissant des théories légitimant ce système de valeurs établies. C'est le syndrome Galilée, un mec qui établit une nouvelle théorie qui ne va pas avec le système établit, le mec à des problèmes, se fait décrédibiliser et avec le temps et la raison qui vient avec, on finit par admettre sa théorie. Nous avons besoin actuellement, de nouveaux savants, admettant qu'ils ne savent pas tout, pour faire évoluer les théories existantes et existentielles actuelles.

 

Les intellectuels, c'est comme tout le monde, s'ils croient qu'ils savent, qu'ils savent tout, ils se trompent, intellectuels ou pas. On ne sait jamais complètement et plus on le croit, plus on se trompe. On peut apporter des éclairages par la compréhension d'un phénomène, mais jamais tout savoir...Raconter plus que l'on en sait, c'est émettre des hypothèses, c'est nécessaire, mais affirmer des hypothèses comme des vérités n'est rien d'autre qu'un mensonge. Souvent, hélas, la société nous ment par le billet des intellectuels. Elle peut nous mentir consciemment ou inconsciemment mais le résultat est le même, on se fait couillonner. Donc au final, Eisenhower à dit un truc pas con, dans le flot de trucs à la con qu'il a fait...

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